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Raildusud : l'observateur ferroviaire du grand Sud-Est
22 avril 2024

Elus nationaux, associations : la mobilisation autour de l'étoile de Veynes, réseau marginalisé par Paris, se renforce

 Levée de boucliers autour de l’étoile de Veynes. Une députée et deux sénateurs, élus dans la Drôme et de  l’Isère, ont écrit une lettre d’alarme au ministre délégué chargé des Transports au sujet des dysfonctionnements de l’axe ouest-est Valence-Veynes-Briançon. Les associations Collectif de l’Etoile Ferroviaire de Veynes (CEFV) et l’Association Grenoble Veynes (AGV) s’alarment de la dégradation de la voie sur les sections non renouvelées, en particulier entre Clelles et Veynes par Lus-la-Croix-Haute, qui maintiennent des limitations drastiques de vitesse malgré la rénovation d’autres tronçons.

On notera enfin que sur ces lignes de vallées, donc propres à réunir aisément une clientèle tant locale que de transit, les fréquences restent squelettiques malgré quelques avancées sur Valence-Die ou Grenoble-Clelles, situation aggravée par de nombreuses suppressions de circulations et des correspondances nord-sud quasi inexistantes. La création d'une structure bi-régionale de gestion de l'ensemble de ces quatre branches serait une clé pour l'avenir.

Plus de la moitié des Paris-Briançon étaient en retard en 2023 et même 20 sur 24 en décembre

Marie Pochon, députée de la 3e circonscription de la Drôme (Ecologistes, ex-EELV), Guillaume Gontard, sénateur de l’Isère (rattaché Ecologiste), président du groupe Ecologiste au Sénat, et Bernard Buis, sénateur de la Drôme (Renaissance) ont écrit une lettre publique du ministre délégué chargé des Transports Patrice Vergriete. Ils alertent sur « les graves dysfonctionnements qui affectent la ligne ferroviaire Paris-Valence-Briançon, suscitant une profonde préoccupation des élus locaux et régionaux, de la population locale et des usagers de la ligne ».

 Demandant « une intervention urgente » de la part du ministère », ils relèvent que « les récents travaux sur les voies ferrées (renouvellement Livron-Veynes, NDLR) et les retards chroniques sur la ligne, à la fois de TER et de train de nuit, génèrent un mécontentement généralisé ».

Entrée en gare de Briançon de l'Intercités de nuit Paris-Briançon. Le bilan de régularité est affligeant et ce train n'est pas mentionné sur les fiches horaires Marseille-Veynes-Gap-Briançon de la région PACA alors qu'il circule parmi les TER régionaux entre Veynes et Briançon. (Doc. Wikipedia/Damd071)

 La lettre relève que les statistiques indiquent que « plus de la moitié des trains (de nuit) Paris-Briançon ont accusé des retards en 2023, avec un pic particulièrement préoccupant au mois de décembre 2023 au cours duquel 20 trains sur 24 sont arrivés en retard ». Depuis la rentrée scolaire 2023, soit l’automne dernier, « moins de la moitié des trains parviennent à atteindre Briançon à l'heure prévue », dénoncent-ils encore.

 Selon les trois élus qui représentent des sensibilités politiques différentes et dont l’action sur le sujet ferroviaire rejoint celle, de longue date, du député des Hautes-Alpes Joël Giraud (apparenté Renaissance), « cette défaillance est largement entretenue, en premier lieu par des politiques nationales qui maintiennent ces lignes de nuit avec un matériel ferroviaire obsolète, refusant d’approuver la commande de nouvelles voitures-lits, pourtant essentielles pour revitaliser l’offre sur notre territoire ».

 Ils rappellent que le rapport sur les Trains d’Équilibre du Territoire publié en mai 2021 soulignait les besoins en matériels indispensables pour recréer une réelle attractivité pour les trains de nuit, soit 600 voitures et 60 locomotives pour un investissement total de 1,5 milliard d’euros. « Le retard pris ne pourra pas être facilement rattrapé, attendu qu’il faut entre six et huit ans pour produire un tel matériel : il nous faut investir maintenant », s’alarment les trois élus dans leur lettre.

 Outre les retards, le respect des diverses clientèles pose problème en raison de l’insuffisance de l’offre. Les TER Romans-Briançon, en correspondance avec des TGV à Valence Ville ou Valence TGV, sont régulièrement surchargés en périodes de pointes hivernales. La période des vacances scolaires d’hiver, écrivent les trois élus « est aussi injuste pour les habitants de ces territoires » qui voient leur offre de trains diminuer pour « laisser la priorité aux vacanciers qui se dirigent vers les stations de ski ». Ainsi, les habitants de la vallée de la Drôme (Crest, Die) ont récemment été privés d’arrêts du train de nuit Paris-Briançon durant certaines fins de semaine. La lettre dénonce enfin le manque de visibilité pour l'organisation des déplacements en train de nuit, « exacerbée par la mise en vente tardive des billets, comme observé récemment pour les vacances scolaires et les périodes de ponts ».

Une étoile à quatre branches divisées entre deux régions et privées de nombreux arrêts

 L’étoile ferroviaire de Veynes, à quatre branches, est un exemple remarquable de réseau ferré desservant des régions difficiles d’accès par des voies qui traversent des paysages exceptionnels. Elle se compose de quatre branches :

- Vers l’ouest, la branche Veynes-Aspres-sur-Buëch-Livron (Valence), longue de 109,5 km de Livron à Aspres-sur-Buëch, numérotée 912.000 au catalogue du réseau ferré national (RFN). Elle dessert depuis Livron les gares de Crest, Saillans, Die, Luc-en-Diois. Quatorze gares intermédiaires ont été fermées avec offre transférée sur route (en particulier Vercheny, pourtant bien située par rapport aux villages très actifs). A Aspres-sur-Buëch, elle rejoint la ligne Grenoble-Veynes sur 6,5 km, section équipée d’une double voie.

- Vers le nord, la branche Veynes-Grenoble, longue de 109,5 km, élément de la ligne Lyon Perrache-Marseille-Saint-Charles numérotée 905.000 au catalogue du RFN. Elle dessert la périphérie sud de l’agglomération de Grenoble (Pont-de-Claix, Jarrie-Vizille, Saint-Georges-de-Commiers, Vif, Monestier-de-Clermont) puis le bassin du Trièves –Clelles), la station d’altitude de Lus-la-Croix-Haute. Sept arrêts ont été supprimés, tel Saint-Maurice-en-Trièves, l’offre étant reportée sur du « transport à la demande », fort contraignant. Son point haut, atteint depuis Grenoble après  un parcours éblouissant digne des meilleures lignes helvétiques, est le col de la Croix-Haute-Lalley, station supprimée située à 1.165 m d’altitude.

Automoteur TER Auvergne-Rhône-Alpes X73500 en gare de Lus-la-Croix-Haute en provenance de Grenoble. Etrangement, cette station de montagne proche du cyclopéen massif de l'Obiou est particulièrement prisée par les touristes venus de la région de Marseille, alors que les correspondance depuis Marseille vers Grenoble à Veynes sont calamiteuses.  ©RDS

- Vers l’ouest, la branche Veynes-Briançon, longue de 107,5 km numérotée 915.000 au catalogue du RFN. Elle dessert Gap, Chorges, Embrun, Montdauphin-Guillestre, L’Argentière-les-Ecrins et son terminus, au pied de la magnifique ville fortifiée de Briançon, est situé à l’altitude 1.203 m. La desserte de onze gares intermédiaires a été supprimée malgré maintien de certains croisements, parmi lesquelles Savines construite lors du contournement du lac de barrage de Serre-Ponçon en 1960.

- Vers le sud, la branche Veynes (Poteau-Saint-Luc)-Marseille (bifurcation) longue de 198 km, élément de la ligne Lyon-Marseille par Grenoble numérotée 905.000 au catalogue du RFN. Elle dessert Serre, Laragne, Sisteron, Château-Arnoux-Saint-Auban, Manosque-Gréoux-les-Bains, Aix-en-Provence, et six gares ou haltes de la banlieue de Marseille parmi lesquelles Gardanne. La desserte de 22 gares ou haltes intermédiaires a été supprimée.

 La particularité de cette étoile de Veynes est de ne s’inscrire que marginalement dans le schéma radial du réseau. Si le flux Paris-Ile-de-France – Briançon, qui emprunte les branches Ouest et Est de l’étoile, s’inscrit dans l’offre centralisée du système ferroviaire français avec le train de nuit (ou les TER en correspondance TGV), les branches Nord (Veynes-Grenoble) et Sud (Veynes-Marseille) s’inscrivent dans un schéma transversal de type inter ou intra-régional (Grenoble-Gap, Briançon-Marseille). Les branches Ouest et Est ont vu se réanimer depuis la régionalisation un semblant d’offre inter-régionale Briançon ou Veynes-Valence, longtemps réduit au minimum soit un train de nuit et un aller-retour de jour.

De faibles fréquences et une avalanche d’exceptions de circulations côté PACA

 A ce jour, on compte, en semaine :

- Sur la branche Nord, 5 allers-retours Grenoble-Veynes (dont 4 prolongés Gap) complétés par  3 allers-retours Grenoble-Clelles. Service complété par un aller-retour autocar Clelles-Gap et un autre Grenoble-Clelles.

- Sur les branches Est et Sud on compte (hors travaux) 3 allers-retours Marseille-Briançon complétés par un Marseille-Veynes. La fiche horaire TER SNCF/PACA ne compte pas moins de 16 renvois pour exceptions de circulation, par sens.

- Sur les branches Est et Ouest on compte à l’horaire en cours 2 allers-retours TER Romans-Briançon complétés par 2 AR Romans-Gap, l’un d’eux prolongés Briançon les fins de semaine hors samedis. Il convient d’y ajouter le Paris-Briançon de nuit à tarification différente, qui ne figure pas sur la fiche horaire PACA, signe supplémentaire de la dislocation de l’offre commerciale ferroviaire. On notera que pour cette offre de faible niveau, la fiche horaire TER SNCF/PACA ne compte pas moins de 18 renvois pour exceptions de circulation, par sens.

Rame X72500 du service TER (dénommé "Zou !") de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur en gare de Laragne, en haute saison d'été. Cette circulation était notablement surchargée depuis son départ de Marseille. Un signe patent de l'insuffisance de l'offre sur cet axe Marseille-Veynes.  ©RDS

 C’est sur les relations nord-sud que la désintégration des horaires est la plus frappante. Plus aucune circulation n’est prévue par les deux régions mitoyennes PACA et Auvergne-Rhône-Alpes depuis Grenoble vers l’axe situé au sud de Veynes vers Marseille alors que la ligne vit passer jadis de Lyon-Marseille par Grenoble et Veynes. Plus rien non plus entre Grenoble et Briançon.

 C’est sur fond de segmentation globale des dessertes et de fréquences aussi réduites qu’aléatoires que le collectif de l’Etoile de Veynes et  l’Association Grenoble Veynes  ont fait le bilan de leurs actions, revendications en résultats, en 2023. Une assemblée générale du Collectif s’est réunie fin mars.

Infrastructure, fréquences, tarifs, guichets, correspondances : les demandes du Collectif de l’Etoile de Veynes et de l’AGV

 Côté revendications, la priorité va à l’obtention des financements pour la rénovation de l'infrastructure des lignes de l'Etoile ferroviaire de Veynes dont la partie sommitale de Grenoble-Veynes. Les associations demandent une signature de CPER Etat-Régions ambitieux tant en Auvergne-Rhône-Alpes qu’en Provence-Alpes-Côte d'Azur. Pour la première de ces deux régions, le résultat est pour l’instant inexistant, le conseil régional siégeant à Lyon refusant désormais d’investir dans les infrastructures.

 Les associations ont demandé l’annulation de la fermeture des guichets par la région Provence-Alpes-Côte d’Azur sur les sections desservant son territoire. Elles exigent aussi une diminution des tarifs TER sur la ligne Marseille-Briançon et la prise en compte des cartes de réduction nationales avec réduction enfant cumulée. PACA a annulé les réductions consenties aux cartes nationales SNCF Voyageurs Avantage, contrairement à Auvergne-Rhône-Alpes.

 Suite aux retards et annulation des trains sur la ligne Grenoble-Veynes-Gap en 2023, elles souhaitent  obtenir la rénovation du matériel roulant et de l'infrastructure. Sur le même axe, elles demandent « l'amélioration du temps de trajet sur la ligne Grenoble-Gap suite à sa réouverture en décembre 2022 à l’issue des travaux d’urgence, et sur l’ensemble des lignes ».

Rame TER Auvergne-Rhône-Alpes composée de deux éléments X73500 en provenance de Gap, sur la voie F de la gare de Grenoble. Plus aucun service TER vers le sud depuis Grenoble ne dépasse Veynes ou Gap. Pourtant, l'axe Grenoble-Marseille par Veynes offre une multitudes de parcours de cabotage à moyenne et longue distance franchissant Veynes ou Gap (depuis Genève, Lyon, Chambéry, Grenoble vers Sisteron, Manosque, Digne, Aix-en-Provence ou Embrun, Briançon) aujourd'hui laissés à l'abandon.  ©RDS

 

 En termes de tableaux horaires, les associations exigent le rétablissement des correspondances entre les différentes lignes de l'Etoile et avec le réseau national (Paris, Marseille, Genève, Lyon…) et le rétablissement « d’au moins deux directs Briançon-Grenoble par jour ».

 Dans les Hautes-Alpes elles souhaitent  augmenter la fréquence de desserte sur Gap-Briançon principalement aux horaires des travailleurs avec une arrivée avant 9 h 00. Les associations ont obtenu la création d’un train Briançon-Gap supplémentaire en semaine.

 Le collectif a participé à l'inter-collectif AuRail pour le financement des petites lignes, rencontré avec le vice-président chargé des Transports d'Auvergne-Rhône-Alpes Christophe Aguilera ainsi que la préfète de cette Région. Il a participé au « train de la désobéissance » du 27 mai entre Veynes et Chorges avec l’appui d’élus et un fort retentissement médiatique.

Un point positif et une proposition d’unification birégionale

 En point positif, la Région Auvergne-Rhône-Alpes et SNCF Voyageurs ont annoncé une amélioration progressive de la situation à partir de janvier 2024 sur Grenoble-Veynes avec amélioration des temps de parcours entre Grenoble et Gap (gain de 3 à 20 minutes), ainsi que « le rétablissement de quelques (trop rares) correspondances », indique le Collectif. Ce dernier demande en outre, côté sud, le report des rotations d’autocars sur le train.

Nul doute qu’une meilleure coordination entre les deux régions autour de cette étoile de Veynes dont deux des branches rayonnent en Provence-Alpes-Côte d’Azur et deux autres en Auvergne-Rhône-Alpes paraît indispensable. L’étoile de Veynes constitue à elle seule un réseau quasiment autonome dont la gestion pourrait – et selon Raildusud devrait – être confiée à une société publique birégionale, tant pour la gestion de l’infrastructure que pour celle des circulations. Seules les circulations périphériques aux deux métropoles d’extrémités – jusqu’à Pertuis sur la Métropole Aix Marseille Provence et Clelles sur Grenoble Alpes Métropole – progressivement intégrées à l’avenir dans un réseau express métropolitain échapperaient (éventuellement) à sa gestion commerciale des circulations.

Gare de Saint-Georges de Commiers, dans la périphérie sud de Grenoble, vue depuis le quai de la ligne de Veynes. L'orientation perpendiculaire du bâtiment s'explique par l'ancien terminus de la ligne minière à voie étroite, électrifiée, vers La Mure, Corps et Valbonnais. Il n'en reste plus qu'un tronçon touristique, fort bien rénové et exploité par le département de l'Isère, entre La Mure et le vertigineux balcon surplombant le Drac. La section entière La Mure-Saint-Georges-de-Commiers a été interrompue par un important éboulement. Une remise en service de l'ensemble permettrait une correspondance depuis la ligne Grenoble-Veynes favorisant le tourisme... voire l'accès à La Mure pour l'ensemble de la clientèle.  ©RDS

 Cette réunification d’éléments épars enverrait un signal fort facilitant à la fois l’amélioration cohérente des infrastructures et une créativité nouvelle en matière de services. Le rétablissement de services Marseille-Grenoble, éventuellement en parcours commun avec des Marseille-Briançon jusqu’à Veynes ; le rétablissement de circulations Grenoble-Briançon ; le renforcement de la desserte Romans-Briançon ; enfin, une réactivation aux standards du réseau national de la courte antenne Saint-Auban-Digne permettrait d’améliorer encore le panel des offres, avec des Digne-Grenoble ou des Digne-Avignon par Pertuis et Cavaillon. Ce réseau des « Chemins de fer des Alpes du Sud » aurait du sens. Elle permettrait d'échapper enfin au dilemme posé, entre un Etat jacobin obtus et sourd aux intérêts des provinces et une dispersion des collectivités régionales centrées sur leur seul territoire. Le capital de cette société publique pourrait être réparti entre régions, départements, et Etat lui-même, à l'image de sociétés ferroviaires régionales du réseau suisse... ou de l'originelle Compagnie nationale du Rhône, en France.

 

 

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Commentaires
P
Sur Grenoble-Gap, l’état de la voie fait peur entre le Col et Aspres. Entre les traverses métalliques qui déforment la voie pendant les canicules et les traverses bois pourries où on peut enlever à la main les tirefonds, le rvb se fait attendre. Mais ça n’augmentera pas le nombre de circulation, il y a déjà une dérogation pour le capi, le nombre de circulations journalières est au taquet.
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C
C'était sûr!
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S
AURA se fout de ce qui est au sud de Grenoble, SUD-PACA de ce qui est au nord de Veynes, et l'état se fout de toute l'étoile...À part ça, la survie de celle-ci dépend de la combativité des assos et de certains élus locaux(pas tous, il y a encore des bagnolards parmi eux). Autre chose, je ne comprends pas pourquoi la section Grenoble-Veynes est dénommée "Grenoble-Gap", alors que de Veynes, on peut poursuivre soit vers Briançon, soit vers Marseille(des circulations assurant ces relations existaient jusqu'avant la régionalisation). De toutes façons en France on n'a aucune idée de "l'effet réseau" et la régionalisation a accentué cette ignorance, créant des frontières au niveau des dessertes et maintenant des tarifs. Ajoutez à cela le jacobinisme indécrottable et l'absence de vision à long terme de l'état sur le ferroviaire, vous comprendrez pourquoi l'avenir du chemin de fer, qui devrait être la colonne vertébrale de la mobilité en ces temps d'urgence écologique, est loin d'être tout rose.
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B
Etoile de Veynes................importance à prévoir dans la perspective des JO D' Hiver 2030, notamment dans les relations de transports entre Nice et les lieux sportifs Alpins . Tout indique que c' est "la vroum-vroum" qui sera principalement (totalement ?) utilisée.
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Raildusud : l'observateur ferroviaire du grand Sud-Est
  • Le chemin de fer est indispensable à toutes nos villes et ne doit pas être l'apanage de la seule région-capitale. Les lignes transversales, régionales et interrégionales doivent contribuer à une France multipolaire, équitable au plan social et territorial.
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