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Raildusud : l'observateur ferroviaire du grand Sud-Est
9 mai 2025

Mont-Dore, La Bourboule : perte des trains, perte d’un atout-clé

Situé au pied du Sancy, plus haut sommet des monts d’Auvergne, la ville touristique du Mont-Dore vit un effondrement démographique accéléré, aggravé par la disparition de la desserte ferroviaire à courte et longue distance. Elle est située au terminus de l’antenne longue de 13,9 km amorcée à Laqueuille, gare de l’axe reliant Ussel, Eygurande-Merlines et Clermont-Ferrand. Ce dernier axe, dit « ligne des Puys » qui permettait de relier Lyon et Clermont-Ferrand à Périgueux et Bordeaux, est neutralisé à l’ouest de Laqueuille jusqu’à Ussel depuis le 6 juillet 2014. L’offre voyageurs entre Volvic, Laqueuille et Le Mont-Dore a été entièrement transférée sur route le 2  novembre 2015, sans même attendre le début du service annuel de l’année suivante (mi-décembre 2015).

Mont-Dore a perdu plus de la moitié de sa population

 Mont-Dore (tel est son nom officiel) a perdu plus de la moitié de sa population depuis son optimum de 1936, qui affichait 2.703 habitants. La commune n’en comptait plus que 1.200 en 2022. La gare est privée de trains depuis 2015 alors qu’elle avait été desservie, non seulement par des circulations régionales depuis Clermont-Ferrand ou Eygurande-Merlines, mais aussi par des circulations interrégionales, certaines depuis Paris ou Marseille.

 La clientèle thermale de la commune voisine de La Bourboule, dont la gare n’est située qu’à 5,2 km  en aval de celle du Mont-Dore, ajoutait à la fréquentation de la ligne. La population de la commune de La Bourboule a atteint son apogée en 1954 avec 3.187 habitants. Elle n’en compte plus 1.739 en 2022.

La vaste gare de Mont-Dore, typique de l'architecture soignée de la compagnie du P-O. Plus aucun train, des autocars dans la cour. La gare est depuis reprise pour des activités municipales, comme dans tant d'autres communes privées de trains. 

 Aujourd’hui, le visage commercial du Mont-Dore est affecté de nombreux pas-de-porte fermés. Pourtant, la proximité du Puy de Sancy, ses 1.885 m d’altitude, ses pistes de ski et son tourisme vert, constitue un atout majeur pour la commune. L’antenne ferroviaire n’est plus parcourue que sur 10 km environ par les trains d’eau minérale de l’usine SMDA, embranchée au nord du Mont-Dore. Ils continuent sur les 44 km de Laqueuille à Volvic sur l’axe Ussel-Clermont-Ferrand. Le fret subsiste sur ces deux sections qui cumulent 54 km, après restauration partielle voici quatre ans suite à une menace de fermeture. La région Auvergne-Rhône-Alpes avait cofinancé les travaux.

Pour Laqueuille et Clermont-Ferrand, la ligne d’autocars P46

 Le fret roule, mais pas les voyageurs. L’offre voyageurs entre Clermont-Ferrand et Le Mont-Dore est entièrement routière, avec la ligne P46 des autocars régionaux Clermont-Ferrand-Ussel/Mont-Dore. Le service propose 3 allers-retours Clermont-Ferrand-Mont-Dore en semaine. Les dimanches et fêtes l’offre se limite à deux A-R. Trois circulations supplémentaires entre Le Mont-Dore et la gare de Laqueuille sont proposées, offrant des correspondances de et vers Clermont-Ferrand avec les autocars en provenance d’Ussel et inversement. Le temps de parcours Mont-Dore - Clermont-Ferrand s’établit à 1 h 30 mn par autocar direct, à 1 h 35 mn avec correspondance serrée.

 A l’horaire 1993, par autorail direct trois fois par jour en semaine, le temps de parcours était de 1 h 29 mn, sans les embarras de la circulation ou les soucis liés aux intempéries. Une tranche directe depuis Paris subsistait deux fois dans l’hiver.

Couplage d'automoteurs X73500 sur la ligne Laqueuille-Mont-Dore après passage à Saint-Sauves, entre Laqueuille et La Bourboule. Le transfert sur route a privé la région de transport public à dimension nationale.

 Durant l’hiver 1962, nous rapporte La Vie du Rail du 30 décembre de cette année-là, l’activité de l’antenne ferroviaire était nettement plus dense. Les skieurs de l’hiver se substituaient aux curistes des établissements thermaux de La Bourboule et du Mont-Dore de la belle saison. On pouvait y lire : « Depuis Laqueuille, par une rampe de 30 pour mille, Le Parisien tire ses six voitures qui, à chaque arrêt depuis Paris, se sont alourdies de skieurs à destination du Mont-Dore, la reine des stations de sports d’hiver d’Auvergne ».

Mille skieurs en une journée en 1962

 L’article poursuit : « Il est 7 h 25, les portières à peine ouvertes, le train déverse sur les quais de la gare la foule des skieurs qui se pressent vers la sortie pour prendre d’assaut les cars et taxis montant aux stations des téléphériques du Sancy ». Et ce train parisien n’est pas le premier arrivé : « Déjà, plusieurs autorails de neige nous ont précédés et, jusqu’à 9 h 45, d’autres encore vont suivre en provenance de Tours, de Montluçon, de Clermont-Ferrand, services spéciaux qui ont été mis en circulation  à la demande de groupes de skieurs ».

 Interrogé par le journaliste, le facteur-chef de la gare du Mont-Dore, M. Gauriat, rapporte que « par un dimanche comme celui-là (l’établissement) compte recevoir plus de mille skieurs ». M. Gauriat, qui travaille sous l’autorité du chef de gare de l’époque, M. Molinier, va tantôt au guichet vendre des billets, tantôt au téléphone recevoir des consignes pour la formation des rames de soirée, tantôt « courir aux aiguilles à la cabine ou en pleine voie »… sans oublier de renseigner la clientèle, d’enregistrer des bagages, de prendre des réservations de places, d’apposer une plaque ou d’aider à la disposition des couchettes du train de nuit. La polyvalence faisait la fierté du facteur-chef en cette période d’affluence.

Ci-dessus.- Tableau horaire de l'antenne Laqueuille-Mont-Dore extrait de l'indicateur Chaix 1956.

Ci-dessous.- Fiche horaire de la desserte Clermont-Ferrand-Ussel/Mont-Dore pour le service d'autocars de la région Auvergne-Rhône-Alpes 2025.

 La suppression du service voyageurs à l’ouest de Volvic a privé Le Mont-Dore et La Bourboule de toute desserte ferroviaire à longue distance. Dans les années 1960, « Le Cévenol » reliait Le Mont-Dore à Marseille  par Clermont-Ferrand, Alès et Nîmes démontrant qu’il ne s’agissait pas seulement de trains radiaux au départ de Paris. Juste avant-guerre, à l’horaire 1937, la compagnie du P-O amorçait à longueur d’année au Mont-Dore, pour Paris-Orsay, une tranche de train lent aux aurores, un train express avec voiture restaurant en milieu de matinée, et un train lent de milieu de journée, tracés par Eygurande-Merlines, Montluçon et Bourges. S’y ajoutait un train de nuit rapide par Ussel et Limoges en été.

 Toujours à l’horaire 1937, les quelques navettes Mont-Dore-Laqueuille poussaient pour certaines jusqu’à Eygurande-Merlines. Ce nœud ferroviaire, important pour cette partie du Massif Central desservie par le réseau du P-O, était situé au croisement des deux axes structurants : est-ouest (Clermont-Ferrand - Eygurande-Merlines - Ussel-Brive - Bordeaux/Limoges) et nord-sud (Aurillac – Bort - Eygurande-Merlines – Auzances - Evaux-les-Bains – Montluçon - Paris). Cette vaste croix, essentielle pour le désenclavement du Massif Central a été totalement liquidée.

Des atouts touristiques, thermaux et hivernaux remarquables

 Certes les hivers sont moins enneigés qu’au milieu du XXe siècle et le thermalisme a perdu de son lustre mondain, ne conservant que sa version médicale. Les catégories aisées ont moins le goût de séjourner à La Bourboule qu’à Antibes (pour ne rester qu’en France) ou aux Baléares.

 Pourtant La Bourboule est labellisée Station thermale, Station de tourisme, Station verte, Village de neige. Ses eaux sont réputées en dermatologie, stomatologie, pédiatrie, affections de voies respiratoires et des muqueuses bucco-linguales. Les eaux d’une de ses sources, la source Perrière, bicarbonatées, sodiques arsénicales et riches en oligo-éléments, émergent à 58°C.

 

 Le

Plan des pistes de ski de la face nord du Puy de Sancy. Un atout pour le Mont-Dore. L'enneigement est maintenu en cas de faibles précipitations.

Mont-Dore, à 1.050 m d’altitude, elle aussi station thermale aux mêmes labels, bénéficie d’eaux aux propriétés médicales différentes de celles de La Bourboule. Outre les affections des voies respiratoires comme celles de La Bourboules, elles sont réputées pour leurs propriétés curatives en rhumatologie. Bicarbonatées et sodiques, elles émergent entre 32°C et 44°C. Les premiers thermes du Mont-Dore datent de l’époque celtique.

 Le Mont-Dore offre aussi un vaste domaine skiable aux flancs du Sancy. Outre un téléphérique permettant d’accéder au sommet du plus haut massif d’Auvergne, la commune est dotée du plus ancien funiculaire électrique de France. Ouvert de mai à novembre, construit en 1898 et classé aux Monuments historiques, ce « Funiculaire du Capucin » permet durant la saison du tourisme vert, d’accéder aisément aux chemins de randonnées, à un « sylvatorium », à des parcours d’aventures dans les arbres et à une « via ferrata ».

 Durant la saison hivernale la station de ski du Mont-Dore,  sur le versant nord du Sancy,  offre 32 pistes de ski dont deux noires, dans une fourchette d’altitudes comprise en 1.200 m et 1.850 m. Elles sont accessibles par 14 remontées mécaniques, parmi lesquelles le téléphérique sommital et trois télésièges. Soixante pour cent du domaine skiable est équipé d’enneigeurs.

Correspondances, ruptures de modes, sites internet muets

 Malgré ces atouts remarquables qui allient santé, dépaysement, sport, calme et éloignement des foules des très grandes stations de ski en hiver et des plages surpeuplées en été, le système de transport public ne permet pas d’accéder à cette belle région autrement que par autocars et après correspondances. S’y ajoute la rupture de mode, toujours plus handicapante qu’un simple changement de train : à Clermont-Ferrand si l’on vient du nord et du sud-est, à Ussel si l’on vient de la moitié ouest avec, dans ce dernier cas de surcroît, changement d’autocar dans la cour de la gare (fermée) de Laqueuille.

 Dès mai 2016 la gare du Mont-Dore fut fermée et ses installations ferroviaires furent neutralisées malgré l’équipement de son faisceau de signaux lumineux modernes. Les aiguillages de la gare de la Bourboule furent déposés et un heurtoir fut installé côté sud au-delà de l'embranchement de l'usine d'embouteillage des eaux minérales SMDA qui fournissent l’ultime activité de cet itinéraire ferroviaire jadis réputé.

Faisceau de la gare de Laqueuille après une forte chute de neige. N'y transite plus qu'un train d'eaux minérales en provenance des abords de Mont-Dore. On note la présence de cibles de signalisation lumineuse. (Doc. St. P.)

 La liquidation de l’antenne du Mont-Dore illustre à quel point le démaillage du réseau ferroviaire, pour lequel la France aura affiché un talent particulier en Europe occidentale, aura participé à l’isolement de régions entières. Inutile de souligner à quel point la segmentation de l’offre de transport public peut être dissuasive dans ce cas comme dans tant d’autres : sections par autocars, section par trains TER, sections par Intercités ou TGV…

 En témoigne cette demande effectuée sur le site sncf-connect.com pour un voyage Bordeaux Saint-Jean-Le Mont-Dore. La réponse est : « Aucun trajet trouvé ». Il en va de même sur le site ter.sncf.com/auvergne-Rhone-alpes, avec une réponse approchante : « Aucun itinéraire trouvé pour le trajet et la date sélectionnés ».

 Il en va de même pour une requête au départ de Marseille Saint-Charles ou de Grenoble sur sncf-connect.com. Pour un itinéraire Grenoble-Le Mont-Dore, le site régionalisé ter-sncf.com/auvergne-rhone-alpes fournit la même réponse bien que Grenoble et Le Mont-Dore soient situés dans la même région et que les autocars régionaux Clermont-Ferrand-Le Mont-Dore soient exploités sous l’autorité du conseil régional. L’effet réseau est éblouissant. L’effet d’enclavement ne l’est pas moins.

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Commentaires
E
Bon alors on fait un VRAI service ferroviaire ; le Chemin de fer de " Gd Papa" avec ses quelques trains par jour on oublie...Peut-etre les nx vehicules legers sur batteries pourraient aider...<br /> <br /> Cette histoire d'activité qui chute à cause de la suppressions de qq autorails, on y croit moyen, désolé
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B
Avez vous seulement vu mes commentaires précédents ? En relation avec le futur SERM, tout particulièrement !
D
On ne peut être que révolté par le saccage de cette ligne qui a une potentiel certain (desserte périurbaine de Clermont au delà de Volvic (pour la partie basse de la ligne malheureusement, les gares sont mal positionnées, mieux vaudrait se focaliser sur la section Volvic La Bourboule), desserte touristique de Mont Dore, de la Bourboule pour les curistes, du massif pour les randonneurs et les vetétistes ou skieurs... + le fret (bois, pouzzolane, eau minérale voire la desserte de l'usine des Ancizes). Entre un opérateur qui n'a cure du développement d'un territoire (on lui demande de dégager des marges pas de faire du train en zone de montagne où forcément ça coûte un peu) et des autorités qui n'ont pas de volonté de développement ferroviaire et qui refusent de voir une ligne de chemin de fer comme un outil de développement multifacettes (on va rénover pour le TER OU le TGV OU le fret mais surtout pas pour plusieurs activités à la fois) ce genre de cas risque de se répéter ailleurs que dans le Sancy.
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B
Je vous renvoie à mon commentaire sur le topic du sujet de Toulon...............qui deja lui-même renvoyait à 1 des 3 topics sur les comparaisons entre Catalogne, Occitanie, et PACA, sur les déplacements . Vous pouvez mesurer à quel point les suppressions de lignes ferroviaires peuvent avoir de graves conséquences pour certains cantons, voire même départements.
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B
Voir aussi le récent sujet sur le SERM de Clermont-Ferrand, où j' avais fait des propositions sur Volvic et Le Mont-Dore...............propositions me semblant indispensables pour un SERM crédible !
S
La région AURA est anti-ferroviaire au possible, ce n'est pas demain que nous reverrons un train au Mont-Dore !<br /> Et pourtant il ne suffit pas de grand chose, juste un peu de volonté.<br /> <br /> Un train touristique avec un autorail X2800 pourrait assurer des navettes estivales de la Bourboule à Laqueuille,<br /> mais la S.N.C.F. fera tout pour qu'il ne circule pas.<br /> <br /> Cette ligne a fait l'objet de travaux en 2011/2012 (Volvic - Laqueuille) sauf sur 8 kms,<br /> et tout cela pour supprimer le trafic en 2015, c'est vraiment du gâchis.
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J
Excellent article, merci !<br /> <br /> A noter que la ligne routières régionale P46 évite "soigneusement" l'itinéraire ferroviaire par La Miouze-Rochefort (Gelles), Pontgibaud, St Ours les Roches, Le Vauriat...Il a donc fallut mettre un bus entre Volvic et Pontgibaud (TER SNCF 84)<br /> En suivant l'ancienne nationale 89, les bus gagnent un temps qu'ils n'auraient pas pu obtenir par l'itinéraire originel.<br /> Encore une fois, la complémentarité des transports que tous les élus locaux appellent de leurs voeux a été "torpillée" par les mêmes...<br /> On ne peut que regretter la régionalisation "politique" des transports ferroviaires.<br /> Cet exemple comme pour Montluçon, démontre l'absurdité du système.<br /> Autre détail, en dehors des périodes scolaires, les bus de 55 places sont bien vident.<br /> Exemple identique pour le bus de St Gervais d'Auvergne à Volvic (TER SNCF 84) qui ne fait le plein que par les pensionnaires du lycée agricole, en gros le vendredi soir, le dimanche soir et le lundi matin. <br /> Le reste de la semaine il ne roule par Riom...(P62)<br /> Les lignes "P" semblent correspondre aux anciennes lignes de ramassage scolaire qui ne sont pas à tarification SNCF.<br /> https://www.laregionvoustransporte.fr/toutes-les-lignes/puy-de-dome
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E
@Estrade, la fréquentation n'était pas terrible mais il n'y avait qu'un train par jour. Si tu vas en ville (ou inversement à la campagne), tu ne peux pas revenir le même jour. Sur les petites lignes, les frais fixes sont très importants. Une fois que la voie est service, il faut envoyer des trains, un toutes les deux heures, du matin au soir, semaine, week-end. Sinon, c'est du gaspillage d'argent public.<br /> <br /> Pour la remise en service, comme la voie est toujours entretenue pour le fret (mais signalisation retirée), on n'est pas sur le même ordre de grandeur que Thiers Noiretable. En fret, il y aussi l'usine d'embouteillage Aquamark à Laqueuille avec d'embranchement prévu mais non-terminé? Sur streetview, on peut même le pont ferré sur la rivière juste avant l'usine. Il y a du potentiel sur cette ligne.
B
Estrade, je vous renvois à mon commentaire ci-dessus, du 12 mai . De mon côté, en 1996, j' ai fait cette ligne, et je ne vois aucun problème ! <br /> <br /> La fréquentation de cette ligne dépend de ce que la SNCF et AURA lui permettent . Allez donc faire un tour du côté de Vittel, vous verrez ce que va redevenir cette ligne - heureusement que les gens de Grand-Est (décideurs politiques et sociétés) ne sont pas aussi défaitistes que vous !
E
Bonsoir,<br /> <br /> Bon sérieusement quelle etait la frequentation au 3 eme millenaire de cette antenne ?<br /> <br /> Ne faudrait-il pas mettre le paquet sur Thiers Noiretable (de memoire) plutot que sur ce genre de lignes ?<br /> <br /> Pour avoir fait Clermont-Ferrand le Mont-Dore en autocar ce n' etait pas une "punition"<br /> <br /> Pour la difficulté de trouver un itineraire en transport public c' est effectivement souvent un gros pb...<br /> <br /> Mais cela bougerait...
Raildusud : l'observateur ferroviaire du grand Sud-Est
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