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Raildusud : l'observateur ferroviaire du grand Sud-Est
20 août 2022

Marches occidentales d’Auvergne-Rhône-Alpes vers Centre-Val de Loire et Nouvelle-Aquitaine: le grand désert ferroviaire

 Avec ses deux voisines Centre-Val de Loire et Nouvelle-Aquitaine, la région Auvergne-Rhône-Alpes n’entretient plus, au mieux, que des relations ferroviaires squelettiques, quand elles n’ont pas été supprimées. Cet état de fait isole les populations voisines les unes des autres, les renvoyant en matière de transport public vers des services routiers épisodiques ou ferrés dégradés. Les services d’autocars sont déconnectés des relations à longue distance jadis assurées par des trains dont certains cumulaient fonctions transversales nationales et cabotage régional.

 Pour résumer, les confins occidentaux de la région Auvergne-Rhône-Alpes étaient traversés par quatre lignes ferroviaires. Avec la région Centre-Val de Loire : vers le département du Cher, la ligne, toujours en activité, Montluçon-Bourges/Vierzon, élément de l’ancienne radiale Paris-Aurillac par Montluçon, Eygurande-Merlines et Bort ; vers l’Indre, la ligne Montluçon-Châteauroux par La Châtre, fermée. Avec la région Nouvelle-Aquitaine : vers la Creuse, la ligne, toujours en activité, Gannat-Montluçon-Guéret-Saint-Sulpice-Laurière ; vers la Corrèze, la ligne Clermont-Ferrand-Ussel, neutralisée entre Laqueuille et Ussel ; vers la Corrèze encore, la ligne Montluçon-Eygurande-Merlines (Ussel), neutralisée et bientôt transformée en voie « verte » de Montluçon à Evaux-les-Bains.

Vers le Centre-Val de Loire : la radiale Vierzon/Bourges-Montluçon, privée de directs Paris

 La ligne interrégionale la plus active reste la radiale de la vallée du Cher Montluçon-Paris. Cette ligne, partiellement à voie unique et privée de caténaires, n’est plus parcourue par aucun train direct de et vers Paris, imposant une correspondance à Bourges ou Vierzon.

 Pourtant, à l’horaire 1956, elle était parcourue par 6 allers-retours dont deux origine Paris prolongés à Ussel (dont un de nuit) plus un train du matin Saint-Amand-Montrond-Montluçon en semaine), en environ 2 heures de Vierzon à Montluçon.

La Châtre 1900Gare de La Châtre (Indre) au début du XXe siècle. Au contact du Cher, de l'Allier et de la Creuse, l'importance du plan de voies témoignait de l'activité de ce noeud ferroviaire à quatre branches. De l'axe Montluçon-La Châtre-Châteauroux ne demeure au catalogue du réseau ferré national que la section inexploitée La Châtre-Châteauroux. (Carte  postale ancienne)

 A l’horaire 1992-1993, elle était parcourue en semaine par 7 aller-retours dont deux origine Paris, l’un de ces deux mouvements étant prolongés à Ussel les vendredis en fin de journée. Un troisième mouvement origine Paris était proposé les vendredis. Le parcours Vierzon-Montluçon était proposé en 1 h 25mn à 1 h 35mn. Une trentaine de minutes avaient été gagnées en 37 ans grâce à la diésélisation.

 A l’horaire 2019, ne subsistaient plus en semaine que 3 Bourges-Montluçon (4 les vendredis), 2 Vierzon-Montluçon en 1 h 30mn environ (renforcés d’une rotation bus qui effectuait le parcours en… 2 h 48mn) soit 5 trains quotidiens sur l’axe, privé de toute relation directe avec Paris.

TIV sens pair entre Magnette et Vallon Pk311 environ (2)

 

Tableau indicateur de vitesse à... 40 km/h entre Magnette et Vallon-en-Sully au PK 311, valable sur une distance de 7 km. Illustration de l'institutionnalisation d'un ralentissement travaux sur l'axe radial Montluçon Paris... (Doc. JMB)

 Si l’axe Vierzon/Bourges-Montluçon a été nettement accéléré entre 1956 et 1992 grâce à la diésélisation et la fin de la vapeur, avec maintien de deux trains origine Paris, le temps de parcours est resté quasi-inchangé voire s’est dégradé entre 1992 et 2019. Le temps de parcours Paris-Montluçon en train direct était en 1956 de 4 h 09 mn ; en 1992 de 3 h 22 ; en 2019 (avec correspondance) entre 3 h 13 mn et 4 h 13 mn. Pour certaines relations depuis Paris, le temps de parcours est donc même remonté au-dessus des niveaux de ceux de 1956, les meilleurs se situant autour de ceux de 1992, il y a 27 ans.

Vers la Nouvelle-Aquitaine : la transversale Montluçon-Guéret-Saint-Sulpice-Laurière, privée de Lyon-Bordeaux

Au départ de Montluçon vers l’ouest, subsiste un service ferroviaire malheureusement anecdotique de et vers Limoges via Guéret et Saint-Sulpice-Laurière, à raison de deux allers-retours quotidiens en semaine, dont un omnibus, offrant une correspondance à Limoges vers Bordeaux. Le meilleur temps de parcours Limoges-Montluçon est 1 h 54 mn pour 155 km. L’unique TER Bordeaux-Montluçon a disparu voici deux ans.  Cette section constitue pourtant un élément de la transversale Bordeaux-Lyon par le nord du Massif Central.

 

Fiche horaire du réseau TER Nouvelle-Aquitaine pour la section interrégionale Limoges-Montluçon. Il convient de relever que le train de Limoges arrivant à 11h04 à Montluçon ne donne pas de correspondance pour Gannat, Riom et Clermont-Ferrand avant... 12h20. Celui arrivant à 18h22 offre  en revanche une correspondance vers Clermont-Ferrand à 18h43. 

 A l’horaire 1956, sur l’ensemble de la transversale on relevait 2 allers-retours Lyon-Saint-Germain-des-Fossés-Gannat-Montluçon-Guéret-Saint-Sulpice-Limoges-Bordeaux, dont un de nuit. Il fallait y ajouter de nuit et en saison estivale un Lyon-La Rochelle/Bordeaux par le même itinéraire jusqu’à Limoges. A l’ouest de Montluçon, la trame des 2 trains grand parcours (plus un en été) était complétée par 3 AR Montluçon-Guéret-Saint-Sulpice-Laurière dont 1 prolongé Limoges en fin de journée, un autre prolongé Limoges les dimanches en milieu de journée, plus 1 AR Montluçon-Guéret.

 Les meilleurs temps de parcours étaient de 1 h 07 mn pour Montluçon-Guéret (77 km), à comparer avec les horaires 2022 : 53 mn par le seul train sans arrêt,  une heure par le train omnibus, 1 h 08 mn par l’autocar… Le temps de parcours était de 2 h 09 mn pour Montluçon-Limoges (soit seulement 15 mn de plus qu’en 2022), 4 h 43 mn pour Montluçon-Bordeaux, 8 h 14 mn pour Lyon-Bordeaux par Montluçon, de 3 h 29 mn pour Lyon-Montluçon. Ces trois dernières relations ne bénéficient plus d’aucun train direct aujourd’hui.

En 1995, on relevait en jour ouvrable de base 2 AR Lyon-Bordeaux, 2 AR Montluçon-Guéret-Saint-Sulpice-Laurière-Limoges soit 4 AR sur Montluçon-Guéret et 4 AR au-delà, avec des compléments, y compris un car Guéret-Montluçon, mais aussi des exceptions de circulation. Les meilleurs temps de parcours étaient de 52 mn pour Montluçon-Guéret (grâce au turbotrain), 1 h 49 mn pour Montluçon-Limoges, de 4 h 15mn pour Montluçon-Bordeaux (gain de 28 mn par rapport à 1956). Il était de 7 h 45 pour Lyon-Bordeaux par Montluçon en 1995, un gain de 29mn par rapport à 1956. Le dernier Lyon-Bordeaux par cet itinéraire a disparu en décembre 2012 (et par l’itinéraire sud via Ussel en  2008).

 En 2022, on relève l’existence d’un car départemental « transport à la demande » avec réservation obligatoire la veille entre Montluçon et Guéret via Evaux-les-Bains les mercredis et vendredis en 1 h 35mn.

Vers le Centre-Val de Loire : la transversale Montluçon-Ville Gozet-La Châtre-Châteauroux a disparu en 1969

 Reliant l’Allier à l’Indre, la ligne Montluçon-Châteauroux, longue de 105 km (102 km depuis la bifurcation de la Ville-Gozet) desservait La Châtre. Elle participait au dense maillage de cette région puisqu’elle était rejointe à Champillet-Urcier par une ligne provenant de Lavaufranche (sur la ligne Montluçon-Guéret) et à La Châtre ou à proximité par deux lignes, en provenance de Guéret et d’Argenton-Sur-Creuse.

 Carte du réseau d'autocars régionaux du département de l'Allier. Le lien avec le Cher et l'Indre est ténu et court. L'ancienne ligne ferroviaire Montluçon-Châteauroux n'est pas remplacée par une offre routière équivalente.

En 1956, cette ligne était desservie par 2 allers-retours autorail avec des temps de parcours variant entre  2 h 21 mn et 2 h 24mn, complétés par deux rotations d’autocars SNCF en 2 h 41 à 2 h 43mn lesquelles ne desservaient pas trois des gares du parcours desservies par le train. A Châteauroux, outre l’axe Paris-Toulouse, les deux trains quotidiens donnaient correspondance pour Tours, ligne elle aussi fermée depuis.

 En 1995, la section Montluçon-La Châtre a disparu de l’horaire officiel, seule la section La Châtre-Châteauroux (38 km en environ 45 mn) restant mentionnée, sur route, avec tarification départementale.

 Aujourd’hui, il n’existe aucune ligne routière de service publics parallèle à l’ancien chemin de fer via La Châtre, ligne la plus courte entre Montluçon et Châteauroux avec ses 105 km. La déconnection entre les réseaux départementaux (Allier et Indre) ou régionaux (Auvergne-Rhône-Alpes et Centre-Val de Loire), conséquence de l’abandon par l’Etat de son rôle de coordinateur des réseaux décentralisés, est flagrante. Aujourd’hui, l’horaire internet de la SNCF offre quatre combinaisons d’itinéraires et une multitude de correspondances pour un total de six relations quotidiennes, évidemment impossibles à cadencer et de statuts de tarifications différentes.

 Au mieux, le temps de parcours est proposé en 2 h 37 mn avec train Châteauroux-Vierzon et autocar Vierzon-Montluçon, soit sans aucune desserte intermédiaire de villes desservies par l’ancienne ligne ferrée et un temps de parcours supérieur de 16 mn à celui de l’ancien autorail. Les autres liaisons proposées transitent par Guéret, Issoudun et Saint-Florent-sur-Cher ou Saint-Sulpice-Laurière, avec des temps de parcours dissuasifs tournant autour de 3 h 30 mn, voire atteignant 4 h 35 mn (avec correspondances à Vierzon et Bourges). Aucune relation n’est prévue entre Montluçon et La Châtre. La ligne B12 des autocars régionaux Auvergne-Rhône-Alpes relie Montluçon à Chateaumeillan (Cher) mais ne poursuit pas jusqu’à La Châtre (Indre), à environ 19 km. Le service régional Centre Val de Loire Remi, propose depuis Châteaumeillan un transport routier quotidien à la demande vers  La Châtre et Châteauroux, et 4 AR réguliers quotidiens en semaine La Châtre-Châteauroux. Sur cet ancien axe ferroviaire, en matière de transport public, la frontière entre les deux régions est désormais à peu près étanche.

Vers la Nouvelle-Aquitaine, la radiale Montluçon-Eygurande-Merlines (Ussel) n’est qu’un souvenir

La relation par train Montluçon-Ussel (109 km) est supprimée depuis 2008. Le site TER Nouvelle-Aquitaine propose des itinéraires via Limoges, Guéret voire Clermont-Ferrand avec des temps de parcours entre 4 h 47 mn et 6 h 43 mn (via Limoges et Vierzon)… Plus sérieusement, la ligne d’autocars du réseau Nouvelle-Aquitaine R13 Ussel-Montluçon via La Courtine, Felletin, Aubusson circule deux fois par jour ouvrable de base, complétée par des services certains jours en période scolaire ou le dimanche. La trame horaire en est assez illisible. Temps de parcours Ussel-Montluçon : entre 2 h 17 mn et 2 h 45 mn.

 

Fiche horaire du service routier Ussel-Montluçon, qui remplace à la fois l'ancienne ligne Montluçon-Eygurande-Merlines-Ussel et la section abandonnée Felletin-Ussel de la ligne Busseau-sur-Creuse-Felletin-Ussel. Des horaires singulièrement complexes pour une offre limitée...

 Avec des temps parcours atteignant 2 h 46 mn, le service actuel dépasse le meilleur horaire train de 1995 de… 1 h 06 mn et dépasse même légèrement le temps de parcours de 1956 au temps de la vapeur. Ils s’étagent entre 39 mn et 42 mn pour les rotations quotidiennes entre Montluçon et la station thermale d’Evaux-les-Bains soit plus que les 37mn de 1956 et beaucoup plus que les 27mn de 1995 avec les relations trains. Les relations Paris-Ussel imposent désormais deux changements de train (Vierzon/Bourges et Montluçon) avec augmentation des temps de parcours.

 En 1956, cette ligne de 94 km jusqu’à Eygurande-Merlines (109 km jusqu’à Ussel) faisait partie du tableau horaire (Paris) Bourges-Aurillac via Montluçon. Elle était desservie par 2 AR Montluçon-Ussel, 1 AR Paris-Ussel de jour, 1 AR Paris-Ussel de nuit, 1 AR Montluçon-Auzances (46 km). La station thermale d’Evaux-les-Bains, à 28 km de Montluçon voyait ainsi passer 5 trains par sens et par jour, dont deux origine Paris.

 Les temps de parcours Montluçon-Ussel s’étageaient entre 2 h 33mn et 2 h 43mn sur cette ligne au profil sévère qui gagne 500m d’altitude entre Montluçon et Eygurande-Merlines, de même qu’entre Eygurande-Merlines et Ussel. Il était au mieux de 37 mn entre Montluçon et Evaux-les-Bains.

DSCN1919Anciennes installations fret de la gare d'Evaux-les-Bains, sur la ligne fermée birégionale Auvergne-Rhône-Alpes-Nouvelle-Aquitaine reliant Montluçon à Eygurande-Merlines. La voie, transformée en itinéraire de promenade depuis Montluçon, ne servira plus ni à acheminer les curistes de cette station thermale réputée, ni à transporter chaque jour étudiants, salariés ou toutes personnes devant se rendre dans l'une ou l'autre ville. ©RDS 

 En 1995 restaient, en jour ouvrable de base, 2 AR trains Montluçon-Ussel, 2 AR train Montluçon-Auzances et 1 AR autocar Montluçon-Auzances. S’y ajoutaient trois fois par semaine (quatre fois en été)  1 AR Montluçon-Evaux-les-Bains prolongé  une fois par semaine à Auzances et, une fois par semaine pour le week-end, 1 AR Paris-Ussel. On était alors en pleine épidémie d’exceptions de circulations pour économiser des kilomètres-trains par petits bouts. Evaux-les-Bains était donc desservi 5 à 6 fois par jour depuis Montluçon, soit une très légère hausse en nombre de circulations de base par rapport à 1956 mais une forte perte en lisibilité, et Ussel 2 fois par jour (et 3 fois un seul jour semaine), soit une perte de 3 relations quotidiennes et celle des deux directs quotidiens avec Paris.

 Les temps de parcours s’étagent en 1995 dans le sens Montluçon-Ussel entre 1 h 43 mn et 1 h 56 mn, soit un gain notable de 50 minutes par rapport à 1956, temps de la vapeur. Entre Montluçon et  Evaux-les-Bains (Creuse) le meilleur temps de parcours était de 27 mn, soit un gain de 10 mn par rapport à 1956.  Ces accélérations ne parvinrent pas à sauver cette ligne pourtant radiale, fermée en 2008 par manque de crédits pour quelques kilomètres de voie à renouveler. Le temps de parcours Montluçon-Evaux sur l’ancienne voie ferrée bientôt transformée en voie verte sera de l’ordre de quatre à cinq heures pour les piétons (compte tenu du temps pour admirer le paysage du haut du viaduc de la Tardes) et d’une heure et demi dans le sens de la montée Montluçon-Evaux pour un cycliste randonneur. Pour aller travailler, étudier ou transporter des bagages, on est prié d’emprunter la route.

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Commentaires
J
Malheureusement, je pense que cette liste est non limitative.<br /> <br /> Coté Gannat et Gueret, les viaducs auront raison de ces lignes.<br /> <br /> Les "cranes d'oeufs" ayant déjà utilisé ce prétexte auprès des élus (locaux, il sont nombreux...) pour les Fades et la Tardes.<br /> <br /> Un autre détail qui a son importance, il faut sortir et entrer dans les agglomération et là le train est imbattable question temps de parcours.<br /> <br /> Coté Nord, le non entretien finira par rendre le bus plus attrayant car "plus rapide"...<br /> <br /> D'ailleurs, sncf réseau a remplacé les signaux temporaires par des panneaux définitifs.
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J
Comment se fait il que les fonds pour rénover quelques km de voie n'ont pas été trouvés pour la ligne Montlucon Laqueuille? Cette ligne n'est elle pas dans périmètre de Nouvelle Aquitaine, davantage pro ferroviaire que sa voisine AURA?
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R
Sur Bourges - Montluçon, la situation est un peu particulière car le meilleur temps de parcours s'effectue à condition de mettre Bourges de côté, alors que sa chalandise est bien plus importante. Adosser des Vierzon - Montluçon en correspondance sur les trains POLT n'est pas une si mauvaise solution. Plus que le nombre de trains directs, le nombre de combinaisons par jour est un indicateur assez pertinent : il vaut mieux des correspondances régulières plutôt qu'un mauvais direct. <br /> <br /> La focalisation sur les relations avec Paris peut avoir ses travers : indirectement, elle conforte des siècles de centralisme. Mais il est vrai que si on essaie de faire Châteauroux - Montluçon, ce n'est pas gagné.<br /> <br /> Il faut aussi reconnaître que les flux sont assez polarisés, et qu'entre Bourges et Montluçon, ils sont assez limités. Montluçon - Paris oui, mais si on regardait aussi Montluçon - Clermont, qui doit intéresser pas mal de monde et qui n'est pas dans une situation très reluisante ?
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J
La rançon du progrès ou l'incurie de nos élus ? Au choix...
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Raildusud : l'observateur ferroviaire du grand Sud-Est
  • Le chemin de fer est indispensable à toutes nos villes et ne doit pas être l'apanage de la seule région-capitale. Les lignes transversales, régionales et interrégionales doivent contribuer à une France multipolaire, équitable au plan social et territorial.
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