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Raildusud : l'observateur ferroviaire du grand Sud-Est
17 avril 2022

Pour l’Ascension, « Chemins à Fer » fera redécouvrir l’étoile (sacrifiée) de Montluçon et ses magnifiques vestiges*

(* : Complété de détails de la visite, en fin d'article)

Spécialisée dans la redécouverte du patrimoine ferroviaire oublié de la France, sur ces lignes victimes des vagues de démantèlement par un Etat et des élus locaux acquis à l’automobile dès les années 1930, l’association « Chemins à Fer » va cette année organiser pour le pont de l’Ascension (du 26 au 29 mai) une visite de l’étoile ferroviaire de Montluçon. (1)

 Chaque année, une sortie en groupe est organisée par « Chemins à Fer » dans un territoire donné pour arpenter d’anciennes voies ferrées, découvrir leurs parcours, leur ancienne utilité sociale et économique, admirer leurs ouvrages d’art. En septembre 2020, l’association basée à Clermont-Ferrand avait emmené ses visiteurs  découvrir les restes de l’ancien réseau à voie métrique de la Montagne Bourbonnaise, entre Allier et Loire (2).

L’étoile de Montluçon et de sa région rayonnait autour de centres industriels très actifs

 « Le combat est plutôt de sauvegarder les vestiges existants, de conserver des sections accessibles à pied et éviter que la friche gagne du terrain », explique l’association. Pour l’étoile de Montluçon, le programme est abondant, puisque la ville jadis centre industriel de première importance a vu le nombre de lignes rayonnant autour d’elle ou de localités proches (ville industrielle de Commentry, ville de Lapeyrouse) être réduit de neuf à trois.

InkedTDS71835Extrait de la carte nationale des réseaux ferrés datant du début des années 1930. En rouge, la ville de Montluçon, en orange celle de Commentry, située à 14 km par voie ferrée. Les deux forment une conurbation jadis industrielle, Commentry étant un centre d'exploitation houillère, avec plusieurs autres alentours (Bézenet, Saint-Eloy-les-Mines...). Aujourd'hui encore, Montluçon est relié à Commentry par une navette TER à fréquence relativement élevée. (Doc. RDS)

« Chemins à Fer » a concocté un programme tourné vers le patrimoine ferroviaire, l’activité minière et l’histoire locale entre jeudi 26 mai 14 h 00 au dimanche 29 mai 12 h 00. La participation à la sortie est gratuite, chacun règle ses consommations et son hébergement. Il est également possible de participer à tout ou partie du programme.

  « Le chemin de fer a d’abord servi à l’activité minière (charbon, or, kaolin) puis aux voyageurs et désormais à… plus grand-chose ! », explique Romain, de l’association. « L’étoile au rayonnement jadis national, est désormais bien pâle, la gare de Montluçon sert d’impasse aux TER de trois régions », déplore-t-il.

 Les fermetures des lignes minières (« le chemin de fer à ficelle ») puis des chemins de fer locaux ont été suivies par celles des grands itinéraires (de Montluçon vers Châteauroux, Ussel et Moulins).

Des vestiges nombreux : splendide gare de Néris-les-Bains, vertigineux viaduc de la Tardes…

 « Aussi, les vestiges sont nombreux, aux influences parfois surprenantes (le style art déco de la gare de Néris-les-Bains), les ouvrages d’art imposants liés à un relief tourmenté en certains endroits (viaduc de la Tardes, viaducs de Montluçon à Gouttières) », poursuit Romain. On pourrait y ajouter le viaduc des Fades, sur la magnifique ligne Lapeyrouse-Volvic qui concerne la même région.

 L’étoile de Montluçon (3) est typique du démantèlement du réseau ferroviaire parallèle à une désindustrialisation dramatique. La ville de Montluçon voit sa population réduite aujourd’hui au niveau de celle de 1920. Montluçon a connu une importante activité sidérurgique, métallurgique, textile, électronique et pneumatique. La plupart de ces industries ont disparu.

DSCN1939Gare de Néris-les-Bains, à 8 km de Montluçon. Conçue par l’architecte Louis Brachet dans un style monumental régionaliste pour la compagnie du Paris-Orléans, elle est composée de plusieurs pavillons de pierre de taille et fut classée monument historique (façade et toitures) en 1975. Elle comportait deux voies à quai encadrant une voie centrale de passage ou de stationnement, et un faisceau marchandises.  Située sur la ligne Montluçon-Gouttières, elle desservait l’importante cité thermale de Néris-les-Bains, un train saisonnier ayant été maintenu jusqu'au milieu des années 1950. Néris compte 2.600 habitants en 2019 contre 4.595 en 1954 soit une déflation de 43% en 65 ans. ©RDS

 Loin de tenter de compenser ces crises démographiques et économiques, les gestionnaires du système ferroviaire les ont largement  accompagnées, voire aggravées. On est très loin de la solidarité nationale que devrait incarner un réseau public structurant de cette importance pour les régions industriellement sinistrées. Au contraire de maintenir un service public ferroviaire qui aurait eu un rôle contre-cyclique, l’Etat et son bras armé la SNCF ont mené une politique de désinvestissement brutalement pro-cyclique, abondant dans le sens de la désertification.

Seules trois banches sur neuf de l’étoile de la région de Montluçon restent en service

Au plus fort de son développement, l’étoile ferroviaire de Montluçon comptait neuf branches, toutes relevant du réseau de la compagnie du Paris-Orléans (P-O). Seules trois sont toujours exploitées au service voyageurs.

-          La section nord de la ligne radiale Ussel-Vierzon/Bourges (Paris) soit Montluçon-Bourges (/Vierzon), ouverte en 1861, toujours exploitée au service voyageurs, 90,83 km. Elle ne voit plus passer aucun train direct Montluçon-Paris alors qu’elle vit passer, jusqu’au début des années 1950 (période de mise en eau du barrage de Bort avec interruption de la ligne au sud d’Eygurande-Merlines), des trains Aurillac-Paris par Montluçon. Puis elle vit passer jusqu’en 2008 des directs Ussel-Paris par Montluçon, qui desservaient la cité thermale d’Evaux-les-Bains.

-          La section ouest de la transversale Lyon-Bordeaux, soit Montluçon-Guéret-Saint-Sulpice-Laurière (Limoges) ouverte en 1864, toujours exploitée au service voyageurs, 121,3 km jusqu’à Saint-Sulpice-Laurière (dont 77 km jusqu’à Guéret). Elle vit passer jusqu’en 2014 des Bordeaux-Lyon et, auparavant, des Genève-Bordeaux et des Lyon-La Rochelle. Elle ne voit plus passer que quelques TER Nouvelle-Aquitaine.

DSCN1890

TER Montluçon-Clermont-Ferrand en gare de Gannat. Gannat est une étoile ferroviaire autrefois à cheval sur les réseaux PLM et P-O. Malgré sa situation sur l'axe Lyon-Bordeaux via Saint-Germain-des-Fossés et Montluçon, elle n'est plus desservie que vers Clermont-Ferrand. Railcoop, appuyée par la municipalité, a inscrit cette gare sur la liste des arrêts de son projet de liaison Lyon-Bordeaux. ©RDS 

-          La section est de cette même transversale, soit Montluçon-Commentry-Gannat-Saint-Germain des Fossés ouverte en 1871, toujours exploitée au service voyageurs jusqu’à Gannat (67,20 km) et Clermont-Ferrand (108,07 km) mais avec service voyageurs suspendu entre Gannat et Saint-Germain des Fossés (23,95 km). Après avoir vu passer les trains transversaux cités ci-dessus, elle ne voit plus passer  que des TER Auvergne-Rhône-Alpes Montluçon-Clermont-Ferrand, mais aucun ne reliant directement Montluçon à Lyon par Saint-Germain-des-Fossés et Roanne. Elle se situe, comme la précédente, sur le projet de futur service voyageurs Lyon-Bordeaux envisagé par Railcoop.

Six lignes du réseau ferré national ex-P-O fermées aux voyageurs

 Six autres lignes de l’étoile de Montluçon ou de sa région sont fermées aux services voyageurs et fret.

-          Le prolongement sud de la radiale Paris-Ussel soit Montluçon-Eygurandes-Merlines (Ussel/Bord-les-Orgues) : mise en service de 1893 et fermée à tout trafic en 2008, 94 km. Elle  desservait la ville d’eau d’Evaux-les-Bains, au nord de laquelle la ligne est en train d’être transformée en « voie verte » qui permettra aux cyclistes du dimanche de pédaler dans la nature pendant qu’en semaine les scolaires et salariés circuleront sur la route, en véhicule particulier ou dans des autocars aux fréquences squelettiques.

DSCN1904Vue de l'ancien faisceau de voies de la gare de Budelière-Chambon. L'importance des emprises ferroviaires témoigne de l'activité fret à une époque récente. La bâtiment voyageurs a été rasé voici longtemps, remplacé par un petit abri en ciment (à d.) qui a servi durant les dernières années de la desserte voyageurs. La future "voie verte" pour cyclistes du dimanche remplacera les rails et permettra de rejoindre le magnifique viaduc de la Tardes, situé à quelques encâblures (à l'arrière de la photo). La desserte d'Evaux-les-Bains restera sur la route, de même que celle à plus longue distance vers Auzances, la Corrèze et le Cantal. ©RDS

-          La ligne (Montluçon)-Commentry-Moulins, reliant les deux principales villes du département de l’Allier : ouverte en 1859, fermée aux voyageurs en 1969, 67 km en propre, 81 km de Montluçon à Moulins. Cette fermeture a constitué un scandale local, les (rares) autocars actuels affichant le même temps de parcours que les autorails de 1956 alors qu’ils ne desservent pas Commentry pour la plupart.

-          L’antenne minière Doyet-la-Presle - Bézenet-Orléans, embranchée sur la ligne Montluçon-Moulins : ouverte en 1859, fermée aux voyageurs dès 1932 et au fret en 1964 (5,1 km).

-          La ligne Montluçon-La Ville Gozet-La Châtre-Châteauroux (Buzançais, Loches, Tours :, ouverte en 1884, fermée aux voyageurs en 1969, 63,56 km. Plus aucun service de transport public direct par le plus court chemin n’est proposé. Seuls sont proposés des itinéraires fer-car par la ligne de la vallée du Cher ou fer-fer par Saint-Sulpice-Laurière, avec des temps de parcours rédhibitoires et sans possibilité de cabotage entre les communes desservies par l’ancienne ligne.

-           La ligne (Montluçon) Lapeyrouse-Volvic, appartenant de fait à l’étoile de Montluçon puisque s’embranchant sur l’axe Montluçon-Gannat à 31,2 km de Montluçon, jadis exploitée par des trains Montluçon-Clermont-Ferrand : ouverte en 1909, fermée aux voyageurs en 2007, 56,7 km. Elle permettait une liaison Clermont-Ferrand-Montluçon longue de 109 km.

-          La ligne Montluçon-Gouttières, embranchée à Gouttières sur la ligne Lapeyrouse-Volvic. Cette section qui eut l’une des plus courtes durées de vie du réseau français aurait permis une liaison Montluçon-Clermont-Ferrand via Gouttières et Volvic d’une longueur de 99,98 km contre 108,07 km via Gannat et Riom (cette dernière avec un profil plus favorable) et 109 km via Lapeyrouse et Volvic. Montluçon-Gouttières fut ouverte en 1931 et fermée aux voyageurs dès 1939 (avec rétablissement d’une desserte voyageurs estivale temporaire après-guerre Montluçon-Néris-les-Bains par une voiture voyageurs provenant de Paris jusqu’en 1957, soit sur 7,7 km). La ligne Montluçon-Gouttières affichait 43,33 km.

DSCN1956Ancienne gare de Marcillat-en-Combrailles sur la ligne Montluçon-Gouttières. En cours de transformation par la municipalité (2019) avec adjonction d'une aile "moderne" au premier plan, ce beau bâtiment était à l'image de toutes les gares de cette ligne mise en service en 1931 par le P-O et fermée aux voyageurs dès 1939 par la SNCF: alliance de la pierre et de la brique, style régionaliste... A une centaine de mètres subsiste la petite gare terminus du réseau à voie métrique qui filait sur Commentry et au-delà vers Montmarault. Le transport publics ferroviaire a totalement disparu de ces contrées dominées par l'agriculture et l'élevage. ©RDS

 La fermeture aux voyageurs de Montluçon-Gouttières par le jeune monopole public alors qu’elle avait été mise en service huit ans auparavant par la compagnie privée du Paris-Orléans (ouvrages d’arts et plate-forme financée par l’Etat comme le prévoyait la loi Legrand) constitua un sujet de scandale dont la mémoire s’est longtemps transmise entre cheminots et entre anciens usagers.

 Au total, sur une étoile cumulant 633,74 km de lignes du réseau principal jadis ouvertes aux voyageurs rayonnant sur une centaine de kilomètres autour de Montluçon, ville industrielle, il n’en reste que 276,33 km exploités, soit une suppression de 357,41 km ou encore de 56,4 % du linéaire étudié.

 Nous n’incluons pas dans cette revue les lignes du réseau à voie métrique supprimé avant 1939 ayant intéressé Montluçon : Commentry-Marcillat en Combrailles, 22 km ; Commentry-Bézenet-Montmarault, 23 km, et ses au-delà.

Carte des chemins de fer d'intérêt local de l'Allier et des départements mitoyens à l'est (1922). Le maillage du territoire départemental par le réseau à voie métrique, complémentaire du réseau national, permettait d'irriguer finement les territoires industriels, agricoles et les villes thermales: Evaux par la ligne du P-O, Bourbon l'Archambault par celle du réseau métrique. On remarque que la ligne Montluçon-Gouttière, qui desservira Néris-les-Bains, ne figure pas encore sur cette carte, dressée avant sa mise en service. (Doc. RDS)

Exploitées par la Société générale des Chemins de fer économiques, ce réseau était, pour l’Allier, centré sur Montmarault. Il irriguait le centre de l’Allier, mais aussi le sud (Marcillat, en correspondance avec la ligne Montluçon-Gouttières) et le nord avec une ligne Moulins-Cosne d’Allier, située dans l’axe de la ligne du P-O Commentry-Moulins et desservant Bourbon-l’Archambault, par une jolie gare à la dimension de cette station thermale.

Bourbon l'Archambault gareCarte postale ancienne du début du XXe siècle figurant la gare de Bourbon-l'Archambault, sur le réseau métrique de l'Allier. La foule attendant le long train de voyageurs témoigne de l'importance de cette cité thermale dont les eaux sont réputées pour la rhumatologie et la gynécologie.

- - - - -

(1) Voici un premier détail du programme:

- Jeudi 26 mai : Rendez-vous en début d’après-midi à Néris les Bains pour découvrir la gare et randonner sur une section de l’ancienne ligne ponctuée de superbes viaducs (5 km).

- Vendredi 27 mai : Circuit au sud de Montluçon avec étapes au viaduc des Tardes, Evaux les Bains, les gares de Marcillat en Combrailles, la section haute de la ligne de Montluçon à Gouttières, puis Commentry et le chemin de fer à ficelle surplombant Montluçon. 

- Samedi 28 mai : Circuit à l’est de Montluçon avec étapes au vélorail du Bourbonnais, musée ferroviaire de Montmarault, Bézenet et Montvicq. 

- Dimanche 29 mai :  en cours d'étude. Fin du séjour vers midi.

D'autres visites seront organisées, intercalées dans le programme : le musée de la battellerie à Magnette, la rotonde de Montluçon et le Rail Club Montluçonnais.

Pour plus de renseignements sur l’organisation de la sortie, le programme, les détails logistiques, contactez Romain à cheminsafer@gmail.com ou au 06 45 40 01 51.

(2) Lien vers l'article de Raildusud traitant du programme de visites de Chemins à Fer consacré au réseau métrique de la Montagne Bourbonnaise entre Allier et Loire:

Allier, Loire : " Chemins à Fer " au chevet du magnifique patrimoine de l'ancien réseau métrique de la Montagne Bourbonnaise - Raildusud : l'observateur ferroviaire du grand Sud-Est

L'important réseau à voie métrique de la Montagne Bourbonnaise, à cheval sur les départements de l'Allier et de la Loire, a disparu entre 1938 et 1950. L'association " Chemins à Fer ", spécialisée dans le recensement et la valorisation des restes des réseaux ferroviaires d'intérêt local, généralement à voie métrique, s'y intéresse particulièrement.

http://raildusud.canalblog.com

 (3) Nos lecteurs pourront se reporter à l’étude en trois volets publiée en octobre 2019 par Raildusud, dont voici les liens:

Bassin de Montluçon : crises économiques, démembrement ferroviaire, relégation territoriale (étude - 1/3) - Raildusud : l'observateur ferroviaire du grand Sud-Est

Raildusud propose d'étudier le cas emblématique d'une ville moyenne, jadis centre industriel majeur, de cette France périphérique en grande souffrance, qui a subi de plein fouet le démantèlement ou la déflation délibérée de ses services ferroviaires : Montluçon et son bassin à cheval sur l'Allier, la Creuse et même le Puy-de-Dôme.

http://raildusud.canalblog.com

 

Bassin de Montluçon : crises économiques, démembrement ferroviaire, relégation territoriale (étude - 2/3) - Raildusud : l'observateur ferroviaire du grand Sud-Est

La première partie de note étude s'est attachée à présenter le bassin de Montluçon (Allier, est de la Creuse, nord-ouest du Puy-de-Dôme) dans ses composantes démographiques et économiques, puis à recenser les lignes ferroviaires qui l'ont desservi par le passé et à préciser leur durée de vie.

http://raildusud.canalblog.com

 

Bassin de Montluçon : crises économiques, démembrement ferroviaire, relégation territoriale (étude - 3/3) - Raildusud : l'observateur ferroviaire du grand Sud-Est

La crise industrielle du bassin de Montluçon commence avec la fin des mines suivie de l'arrêt de la sidérurgie, soit au tournant des années 1970, aggravée par les fermetures de sites à la fin du XXe siècle. Cette déflation économique massive s'accompagne d'undémantèlement général du réseau de transports publics ferroviaires (lire nos deux précédents articles).

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Nos lecteurs trouveront aussi plusieurs articles d’actualité ou historiques sur l’étoile de Montluçon et l'Allier, en particulier celui concernant l'exode de 1940:

Montluçon-Gouttières : sous la végétation de cette ligne abandonnée, le souvenir de l'exode de mai-juin 1940 (Témoignage) - Raildusud : l'observateur ferroviaire du grand Sud-Est

Le chemin de fer porte en lui les souvenirs de chacun de ses voyageurs. Parfois ils sont douloureux, tragiques même. Et quand la trace de ce souvenir est détruite, quand la ligne de chemin de fer qui vit passer sa propre vie ou la vie de ses proches est réduite à néant, alors s'installe une profonde amertume.

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D'autres articles sont fisponibles en tapant « Montluçon » dans le médaillon de recherche situé dans la colonne de droite (couleur sépia) de Raildusud.

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Commentaires
B
Merci pour cette découverte d' un réseau, autrefois, florissant.
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Raildusud : l'observateur ferroviaire du grand Sud-Est
  • Le chemin de fer est indispensable à toutes nos villes et ne doit pas être l'apanage de la seule région-capitale. Les lignes transversales, régionales et interrégionales doivent contribuer à une France multipolaire, équitable au plan social et territorial.
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