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Raildusud : l'observateur ferroviaire du grand Sud-Est
12 mars 2022

Prolonger le futur train de nuit Paris-Aurillac jusqu’à Saint-Flour et Mende : la demande judicieuse des associations*

(* : précision à l'avant-dernier paragraphe des avantages de l'extension jusqu'à Mende en terme de délai.)

Après avoir organisé avec les élus la manifestation de soutien à la ligne Béziers-Neussargues lors de sa réouverture en novembre 2021 après onze mois de travaux, l’Association des  amis du viaduc de Garabit (Amiga) et le collectif Oui au Train de Nuit suggèrent le prolongement du futur train de nuit Paris-Brive-Aurillac jusqu’à Mende, ce qui permettrait d’allier extension de la liaison radiale et création d’une offre transversale directe Mende-Saint-Flour-Aurillac-Brive, qui manque cruellement à cette région du Massif Central.

 Le rétablissement de cette circulation nocturne jusqu’à Aurillac a été annoncé par le Premier ministre lors d’une allocution le 14 janvier dernier, pour mise en service « d’ici deux ans », soit au service 2024.  Ce train de nuit empruntant la radiale électrifiée Paris-Orléans-Limoges-Toulouse devrait être composé d’une rame courte de trois voitures détachées à Brive d’un train Paris-Rodez/Toulouse et au-delà. Cette tranche sera prolongée en traction thermique jusqu’à Aurillac par Saint-Denis-Près-Martel et Viescamp-sous-Jalès.

 Cette relation desservirait, depuis Paris-Austerlitz, Orléans, et cinq gares intermédiaires du Lot et du Cantal jusqu’à Aurillac. L’arrêt de Brive pourrait, malheureusement, ne pas être ouvert à la commercialisation. Le parcours Paris-Aurillac affiche 592,5 km. Un prolongement au-delà d’Aurillac jusqu’à Mende représenterait 180 km soit une augmentation de 30,37 % du linéaire parcouru.

Temps de stationnement pour retournement à Aurillac : 15 h 30 mn… à Mende 9 h 30 mn

 Le prolongement emprunterait la ligne Figeac-Arvant, d’Aurillac à Neussargues par le Lioran et Murat (57,1 km) ; puis la ligne Béziers-Neussargues, de Neussargues au Monastier par Saint-Flour (93,34 km) ; enfin la ligne translozérienne, du Monastier à Mende (29,55 km).

IMG_20210708_121622076_HDRTER Auvergne-Rhône-Alpes en provenance d'Aurillac et à destination de Clermont-Ferrand en gare de Murat. On aperçoit les installations industrielles. Murat, cité touristique s'étageant jusqu'aux orgues basaltiques qui la couronnent, bénéficierait d'un train de et vers l'Ile-de-France d'un côté, de et vers Saint-Flour, Saint-Chély d'Apcher, Aumont-Aubrac, Marvejols et Mende de l'autre. Avec correspondance vers Béziers et le Languedoc. ©RDS

 A Mende, où la gare est actuellement uniquement desservie par des TER, la plupart terminus, est équipée de deux voies passantes à quai, une voie à quai en impasse côté Le Monastier (ouest) et deux longues voies de remisage ou de passage, une adaptation-rénovation importante des installations ne serait pas nécessaire. Le temps de stationnement et de retournement de la rame serait, d’après les calculs des associations, de plus de neuf heures et demi à Mende, largement de quoi nettoyer et approvisionner les voitures. Selon le projet gouvernemental, le temps de stationnement à Aurillac serait de 15 h 30 mn. Une prolongation d’Aurillac à Mende optimiserait donc largement l’usage du matériel roulant.

 « La limitation du parcours proposé par le gouvernement (…) avec un terminus à Aurillac est regrettable en termes de desserte et de potentiel de fréquentation de cette nouvelle relation », relève une étude des deux associations (1). Amiga et Oui au Train de Nuit soulignent que la proposition du rapport du gouvernement sur le développement des trains d’équilibre du territoire (TET) de mai 2021 « préconisait de prolonger ce train de nuit au-delà d’Aurillac, ce qui présentait pour le Cantal l’intérêt fort d’une desserte complète d'ouest en est avec notamment la station du Lioran, couvrant une zone de chalandise plus large ».

Une desserte du Lioran, de Saint-Flour, Saint-Chély d’Apcher, Marvejols et Mende

 Pour mieux desservir le cœur du Massif central, le collectif « Oui au Train de Nuit » et Amiga proposent de maximiser cette liaison en la prolongeant vers Le Lioran (comme le suggérait le rapport TET), mais aussi Murat, Saint-Flour, Saint-Chély-d’Apcher, Marvejols et Mende. Un tel parcours permettrait de desservir l’intégralité du département du Cantal ainsi que le nord et le cœur de la Lozère. Il mettrait en relation directe Aurillac et Saint-Flour, les deux principales unités urbaines du Cantal.

 L’intercommunalité du bassin d’Aurillac compte 53.250 habitants. La vaste intercommunalité de Saint-Flour compte 23.500 habitants. Aurillac et Saint-Flour sont distantes de 76 km par le chemin de fer et ne sont actuellement reliées par aucun train direct. Par le rail, une correspondance est imposée à Neussargues entre un des TER Aurillac-Clermont-Ferrand et l’unique train (au statut Intercités) Neussargues-Béziers qui opère son rebroussement à Neussargues dans l’après-midi.

carte_prolongement_traindenuit_Paris_Aurillac_Ligne_Aubrac_MendeVisuel édité par Amiga et Oui au Train de Nuit synthétisant les avantages de la proposition d'extension de la future liaison nocturne Paris-Aurillac. (Doc. Amiga)

 Par la route, un seul aller-retour d’autocar, géré par la région Auvergne-Rhône-Alpes, est proposé en 1 h 15 mn en jour ouvrable de base, uniquement en période scolaire, complété par une rotation de doublage dans le sens Aurillac-Saint-Flour les vendredis et retour les lundis. Le sens Saint-Flour-Aurillac est proposé tôt le matin, le retour en fin d’après-midi. Aucun service de transport collectif routier n’est proposé les samedis et dimanches, ni en semaine pendant les vacances scolaires. La seule relation permanente est l’unique combinaison par train via Neussargues (hors innombrables périodes de travaux sur la voie qui imposent une substitution routière au sud de Neussargues).

Entre Saint-Flour et Aurillac, le train de nuit permettrait une deuxième relation fer, directe

 L’extension du parcours du train de nuit Paris-Aurillac permettrait de proposer une liaison ferroviaire directe Aurillac-Saint-Flour de matinée, avec retour en fin d’après-midi. La liaison directe de matinée serait parfaitement complémentaire avec la liaison ferroviaire actuelle en correspondance à Neussargues de milieu d’après-midi. Dans l’autre sens, la liaison directe offrirait une liaison de fin d’après-midi, complémentaire de la relation avec correspondance, de début d’après-midi.

 Par ailleurs, l’extension du train de nuit jusqu’à Mende amorcerait un maillage à plus longue distance entre la préfecture de la Lozère et celle du Cantal via Saint-Flour, ainsi qu’un parcours longue distance de Mende vers l’Ile-de-France, alternatif à celui via La Bastide-Saint-Laurent-les-Bains, Langogne et Clermont-Ferrand. Notons qu’effectuer un parcours Mende-Aurillac par transport public est aujourd’hui quasiment impossible.

 L’association Amiga détaille : « Aujourd’hui, le premier trajet train + bus depuis Paris ne permet d’arriver qu’à 12 h 15 à Saint-Flour et à 13 h 40 à Mende. Demain, il serait possible d’arriver à Saint-Flour dès 8 h 00 et à Mende avant 10 h 00  grâce au train de nuit ». De plus, cette extension permettrait de desservir directement Le Lioran, station de montagne (sports d’hiver et tourisme vert) depuis l’Ile-de-France mais aussi ses au-delà et bien sûr les villes intermédiaires desservies en amont d’Aurillac telles qu’Orléans et Limoges. Le Lioran ne serait pas le seul pôle touristique et sportif à en profiter, avec l’attrait des hauts plateaux de l’Aubrac par Aumont-Aubrac et de la Margeride (Lozère). Saint-Chély d’Apcher, cité industrielle (ArcelorMittal) et scolaire (lycées), en bénéficierait de même que la pittoresque cité fortifiée de Marvejols.

Aucun rebroussement ne serait nécessaire entre Aurillac et Mende

 La faisabilité ferroviaire de l’extension du Paris-Aurillac jusqu’à Mende est soulignée par Amiga : « Sur le plan technique et économique, cette solution permet de maximiser l’usage des moyens engagés (locomotives, voitures couchettes et emploi du personnel qu’il serait dommage de mobiliser sur cette tranche pour seulement deux heures de trajet entre Brive et Aurillac) ». L’association explique que « dans une région à faible densité, élargir au maximum l'aire de chalandise sera aussi un levier pour le succès de ce train ».

IMG_20210708_120643219_HDRGare de Neussargues, vue vers l'est, d'où partent les voies vers Arvant (côté gauche) et Béziers (côté droit). Pour les trains en provenance d'Aurillac, comme ce TER, aucun rebroussement n'est nécessaire pour poursuivre vers la ligne des Causses. ©RDS

 De plus, la disposition des embranchements plaide en faveur de cette solution puisqu’aucun rebroussement ne serait nécessaire. A Aurillac, la voie vers Neusssargues et Arvant s’inscrit dans le prolongement de celle en provenance de Brive. A Neussargues, la jonction vers Béziers est construite à partir de l’ouest et donc d’Aurillac (ce qui impose en revanche un rebroussement aux éventuelles circulations en provenance de Clermont-Ferrand). Au Monastier, la jonction vers Mende s’opère depuis le nord et Neussargues. La traction resterait entièrement thermique : la caténaire n’est présente qu’entre Neussargues et Le Monastier, les sections Aurillac-Neussargues et Le Monastier-Mende en étant dépourvues.

 L’horaire envisagé par SNCF Voyageurs pour ce futur train de nuit est un départ de Paris à 22 h 12 pour une arrivée à Aurillac à 7 h 00 avec un retour 22 h 30/6 h 51. Amiga propose d’accélérer d’une demi-heure le trajet Paris-Aurillac avec arrivée à 6 h 30 grâce à un raccourcissement de la (très) longue manœuvre de séparation des voitures prévue à Brive (1 h 28 mn selon Amiga au lieu de 1 h 58 mn selon le projet SNCF). Au-delà d’Aurillac, l’arrivée est prévue au Lioran à 7 h 15, à Saint-Flour à 8 h 05, à Saint-Chély à 8 h 40, à Mende à 9 h 55.

Un premier jalon vers le train de nuit tri-tranches, mais qui est prévu par Clermont-Ferrand

 Cette configuration, souligne Amiga, « permet d’optimiser ce service déjà engagé jusqu’à Aurillac, avec une plus-value importante en intensifiant la présence du train dans les territoires ruraux » et en participant « à redynamiser les territoires qui ont souffert de l’abandon de ce train de nuit (Paris-Aurillac) en 2003 ». Plus avant, Amiga considère que cette extension constituerait « un premier jalon vers un train de nuit tri-tranches vers Aurillac, Mende et Nîmes, soutenu par la région Occitanie, qui permettrait une desserte élargie du Massif central à l’horizon 2032 ».

 Pour autant, ce train tri-tranche serait tracé via la ligne du Bourbonnais et Clermont-Ferrand, ne permettant plus une ouverture directe du Cantal vers l’ouest, ni l’établissement d’une transversale Lozère-Cantal… Sauf à conserver le Paris-Brive-Aurillac-Mende de nuit, ce qui paraît peu crédible dans ce cas de figure.

Vue satellite de la gare de Mende. Son faisceau de deux voies longues à quai et passantes, d'une voie en cul-de-sac à quai et de deux voies longues passantes de remisage est suffisant pour le garage de trois voitures. Durant les 9h30mn de stationnement, la locomotive diesel du train de nuit pourrait être employée pour une circulation fret. L'un des derniers trains de fret à avoir desservi Mende, dans les années 1980, était une composition de citernes d'hydrocarbures. 

 Rappelons qu’à l’horaire d’hiver 1992-1993, voici trente ans, le train de nuit multi-tranches n°5945 reliait Paris (22 h 48 ) via Clermont-Ferrand à Aurillac (7 h 08) tous les jours, avec dételage : les vendredis, dans la capitale auvergnate, de voitures poursuivant jusqu’à Nîmes (10 h 57) par Brioude, La Bastide et Alès par la ligne des Cévennes mais avec… deux heures et demi d’immobilisation à Clermont-Ferrand ; à Neussargues, de voitures poursuivant tous les jours jusqu’à Millau (8 h 26) et les vendredis jusqu’à Béziers (10 h 29), par Saint-Flour et la ligne des Causses.

La lente liquidation des relations à longue distance sur Aubrac, Cévennes et Cantal

 Ces trains de nuit étaient complétés par une offre de jour radiale : le train quotidien Paris (8 h 58), Clermont-Ferrand, Nîmes (17 h 37), Marseille (19 h 10) par la ligne des Cévennes ; le train quotidien Paris (12 h 31), Clermont-Ferrand, Neussargues, Millau (20 h 47), Béziers (22 h 36). Ultérieurement, ces deux circulations diurnes furent fusionnées entre Paris et Clermont-Ferrand, ce qui diminua la fréquence des trains grandes lignes sur la moyenne vallée de l’Allier entre la capitale auvergnate, Brioude et Arvant. Puis ils furent limités aux parcours Intercités Clermont-Ferrand-Nîmes, avant que ce dernier ne soit reversé à l’activité TER (2), et Clermont-Ferrand-Béziers, avant que ce dernier ne soit scindé en deux demi-Intercités soit Clermont-Ferrand-Neussargues en autorail thermique et Neussargues-Béziers et automoteur électrique, pourtant commercialisés sous la désignation d’un train unique.

 L’intérêt de l’itinéraire envisagé par Amiga est de proposer une relation nocturne à grande distance (Ile-de-France-Cantal-Lozère) qui en même temps permet une liaison régionale transversale de maillage Corrèze-Cantal-Lozère, aujourd’hui inexistante. L’intérêt de l’itinéraire nocturne avec train tri-tranche par Clermont-Ferrand est d’offrir une liaison radiale plus courte depuis la Lozère. 

 Le débat entre les deux options (via Aurillac ou tri-tranches via Clermont-Ferrand) n'est pour l'instant pas ouvert. En effet, le nombre de voitures exigé par le tri-tranches ne sera pas assuré avant une décennie. La SNCF devra en effet attendre la construction de nouveaux éléments pour assurer sa circulation. La solution de l'extension Aurillac-Mende a donc le grand mérite d'avancer la desserte de Mende à un horizon bien plus proche. Notons au passage que la desserte par train de nuit de Millau s'impose via Rodez en raison des temps de parcours.

 Ultérieurement, le débat entre les deux itinéraires aura peut-être le mérite de susciter, en cas d’adoption de la seconde solution, l’idée d’une offre TER transversale bi-régionale Occitanie-Auvergne-Rhône-Alpes Mende/(Béziers)-Millau-Saint-Flour-Neussargues-Aurillac-Brive. En matière de maillage de l’offre, dans le Massif Central tout reste à reconstruire.

- - - - -

(1) Lien vers le site de l'association Amiga : 

Présentation de l'association

Le 25 janvier 2018 a été créée l' association AMIGA - Les Amis du viaduc de Garabit - par décision de ses deux co-présidentes actuelles, Patricia Vergne Rochès, historienne du viaduc, et Hélène Bonabal, retraitée SNCF.

https://www.amisgarabit.com

(2) Au sujet de la ligne des Cévennes on pourra consulter l’étude de Raildusud et en particulier le volet n°2 qui évoquait l’historique de l’offre :

La ligne des Cévennes, 303 km entre Nîmes et Clermont-Ferrand, fête ses 150 ans malgré sa relégation par l'Etat (2/3) - Raildusud : l'observateur ferroviaire du grand Sud-Est

La ligne des Cévennes, qui relie sur 303 km relie Nîmes et Clermont-Ferrand, fête le 150 e anniversaire de la mise en service en 1870 de la dernière section complétant son itinéraire.

http://raildusud.canalblog.com


 

 

 

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Commentaires
J
Je me demande si c'est vraiment "judicieux" de telles demandes qui pour moi frisent la démagogie : on va disséminer le peu de moyens existants sur des relations qui vont drainer un trafic très modeste, au lieu de se concentrer sur les grands axes suburbains qui pourraient drainer eux des miliers de voyageurs quotidiens supplémentaires (création de RER des grandes métropoles), avec autant de voitures particulières en moins.
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S
Si mes connaissances géographiques sont bonnes, Murat se situe entre Neussargues et Arvant. Donc si le train est prolongé vers Neussargues et la ligne des Causses, cette localité ne pourra être desservie...
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D
Je partage entièrement l'avis de Pierre Debano sur le point que la chalandise du Paris Mende sera probablement faible. Mais vu l'enclavement ferroviaire de Mende le potentiel est bien réel. Si on veut optimiser le remplissage du train, il faut lui adjoindre une voiture places assises à Brive et ouvrir la circulation au cabotage régional. <br /> <br /> NB: vu qu'il est probable que la tranche Aurillac comprenne une voiture sièges inclinables, celle-ci pourrait éventuellement suffire pour assurer le cabotage TER; en effet le problème qui peut se poser c'est la longueur des quais dans les gares intermédiaires desservies.<br /> <br /> Dans le cas d'une prolongation à Mende, cela permettrait d'avoir 2 relations quotidiennes entre St Aurillac et St Flour/ St Chély; la seconde relation serait obtenue en utilisant la correspondance avec l'Aubrac. D'ailleurs avec la possibilité d'une seconde liaison offerte par le train de nuit, la liaison de mi journée existante gagnerait probablement des voyageurs qui l'utiliseraient pour l'aller ou le retour.<br /> <br /> Malheureusement dans l'immédiat j'ai peine à m'imaginer une 67000 ou une 75000 tractant 3 ou 4 voitures sur la frêle voie en rail DC entre Marvejols et Mende. Or le RVB est prévu pour 2024 et 2026 entre Marvejols et Mende et 2027 entre St Chély et Marvejols.
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C
1h58 pour la séparation ! ils justifient ça comment ? pour la traction ce sera des 67400 ou d'ici 2024 les 75000 seront autorisées sur ces lignes ?
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P
Très amicalement bien évidemment. Attention aux demandes d'extensions qui se traduisent par une augmentation des coûts (sans doute + 30% si ce n'est plus) que les recette supplémentaires ne couvriront sans doute pas. Plomber le bilan économique de ce qui est prévu, cela risque de fragiliser encore plus ce projet jusque Aurillac, et donc au final le tuer. Attention, n'étant pas du coin, je ne peux juger de sa pertinence, mais vu de loin, j'ai quand même de forts doutes. Cordialement
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Raildusud : l'observateur ferroviaire du grand Sud-Est
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