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Raildusud : l'observateur ferroviaire du grand Sud-Est
18 septembre 2021

Railwalker.de : le cheminot allemand Christian Jobst parcourt et photographie le patrimoine ferroviaire français à l'abandon

 Christian Jobst est un cheminot allemand passionné par les randonnées photographiques sur des lignes de chemin de fer neutralisées ou fermées du réseau ferroviaire français. Son oeuvre, pleine de poésie et de nostalgie, constitue un véritable fonds documentaire sur des infrastructures qui glissent lentement vers l’enfouissement dans la végétation et vers l’oubli des hommes. Christian Jobst publie les meilleures de ces photographies sur le site railwalker.de, que Raildusud ne saurait trop recommander à ses lecteurs.

 Railwalker.de constitue une importante base de données iconographiques avec des photographies présentées soit en accès direct, soit via des listes de liens. Des textes (en allemand) présentent en détail chaque parcours effectué et les caractéristiques de la ligne. Ils sont souvent accompagnés de cartes et de graphiques. 

JobstCourbe en déblai sur la ligne Séverac-le-Château-Rodez, neutralisée depuis 2018. Cet axe d'un peu plus de 44,7 km est promis à une réouverture par le conseil régional d'Occitanie. ©Railwalker.de, Christian Jobst

 Raildusud est allé à la rencontre de cet artiste cheminot et publie aujourd’hui le texte de cet entretien. Tout en admettant la nécessaire adaptation du réseau ferroviaire aux évolutions démographiques et économiques des territoires, Christian Jobst trouve « très regrettable » l’abandon de lignes entières « lorsque le réseau ferroviaire est laissé avec un grand vide (par exemple Laqueuille-Ussel ou Thiers-Boën) ». « De telles fermetures nuisent à l'ensemble du système ferroviaire à long terme », estime-t-il. « J'admire la quantité de ponts, de tunnels, de murs de soutènement et toutes les autres structures : quel chef-d'œuvre ! La construction de ces lignes était un travail difficile et de nombreux espoirs y étaient attachés », rappelle-t-il.

Wandern auf alten Bahntrassen

Die Wiederentdeckung vergessener Verkehrswege

https://railwalker.de

 Lien vers le site photographique Railwalker.de  présentant l'oeuvre de Christian Jobst. Le titre en langue allemande est le suivant: "Randonner sur les lignes de chemin de fer. - A la redécouverte d'infrastructures de transport oubliées." 

 Voici l’intégralité de notre entretien avec Christian Jobst, illustré par quelques photographies extraites de son site Railwalker.de.

Raildusud.- Vous publiez des photographies prises lors de vos randonnées sur d'anciennes voies ferrées. Depuis quand?

Christian Jobst.- En 2008, j'ai traversé la France à pied sur de grande randonnée, de Saint-Jean-Pied-de-Port à Genève. En chemin, j'ai vu d'anciennes lignes de chemin de fer. Une partie du sentier de randonnée à Bourg-Argental passait même directement sur une ancienne ligne de chemin de fer. J'ai trouvé passionnant de voir ces vieilles reliques si près du bord de la route et j'ai commencé à faire des recherches. Un an plus tard, été 2009, j'y suis retourné pour examiner de plus près la ligne de Cahors à Capdenac. C'est aussi le premier parcours dont j'ai publié des photos.

RDS - Quelle est votre profession, votre histoire ?

C.J.- Je suis né à Hanovre, en Allemagne, et j'ai commencé un apprentissage de conducteur de train après l'école. J'ai exercé cette profession jusqu'en 2020. Dans ce travail, il a fallu faire beaucoup d'heures supplémentaires. C'est pourquoi j'ai souvent pu prendre des vacances plus longues. En 2012, j'ai parcouru pendant 6 mois les 3.500 km du sentier des Appalaches à travers les États-Unis. Grâce à l'anglais que j'ai appris là-bas, je me suis retrouvé à Abu-Dhabi pour un projet à l'étranger pour la Deutsche Bahn. Là-bas, la première ligne ferroviaire des Émirats Arabes Unis a été ouverte en 2013 et j'ai participé aux essais et à la mise en service pendant plus de trois ans. À partir de 2017, j'ai été conducteur de train pendant trois autres années au Chemin de fer de l'île allemande de Wangerooge. 

Jobst

 Christian Jobst, photographié lors d'une de ses nombreuses randonnées sur les lignes abandonnées du réseau ferroviaire français. Ici, en surplomb d'une tranchée de la ligne Saint-Claude-Oyonnax, fermée à tout trafic  en décembre 2017, ce qui prive les habitants du Jura d'un accès ferroviaire à la métropole de Lyon et reporte tout le trafic sur une route surchargée. ©Christian Jobst

RDS.- Quelle est votre source d’information pour sélectionner vos itinéraires ?

C.J.- Je garde la trace de toutes les lignes ferroviaires de France sur une carte que j'ai spécialement développée et qui est intégrée à Google Earth. Je tiens une liste des lignes de chemin de fer qui ont récemment perdu leur service ferroviaire ou pour lesquelles on peut se demander si les trains circulent encore. Il est souvent difficile de la tenir à jour, surtout sur les petites lignes qui ne voient plus que des trains de marchandises.

Ce qui est important pour moi, ce sont les images satellites actuelles, les images de Google Street View. J'essaie de trouver des photos actuelles et des informations sur les différentes lignes via différents blogs. Les articles de journaux me sont également utiles. Je suis tributaire de ces sources externes car les lignes ferroviaires que je visite ne se trouvent pas à proximité immédiate de chez moi, mais sont éloignées. Il m'est déjà arrivé de me rendre en France et de trouver malheureusement une ligne qui était déjà envahie par la végétation. Cette année encore, j'ai voulu faire une randonnée de Loudéac à Saint-Brieuc, mais il n'y avait pas de passage sur les pistes : j'arrivais trop tard.

JobstSur les quelques kilomètres non exploités de la ligne Carcassonne-Rivesaltes (122 km). Cette artère reste parcourue par des TER de Carcassonne à Limoux (26 km). Elle est en voie de réouverture de Limoux à Quillan (28 km). Elle est parcourue par des trains touristiques de Rivesaltes à Saint-Martin-Lys (61 km). Elle est neutralisée entre Saint-Martin-Lys et Quillan (environ 7 km). ©Railwalker.de, Christian Jobst

Il ne reste à peine que trois à quatre années après le passage du dernier train pour explorer une ligne de chemin de fer. Après cela, malheureusement, la ligne est envahie par la végétation. Chaque année, je dois rayer des lignes de ma liste de parcours à effectuer parce que je ne l'ai pas fait à temps. La pandémie de coronavirus m'a donné du fil à retordre en 2020 et 2021.

RDS.- Ce sont de longues randonnées. Quel est votre équipement ?

C.J.- Mon équipement comprend un kit de randonnée complet avec tente, sac de couchage et autres articles. Je choisis rarement un hôtel et j'essaie de camper le plus souvent possible à proximité des lignes de chemin de fer. J'aime aussi utiliser les campings.

 J'essaie toujours de faire un grand tour de France pour visiter le plus grand nombre de routes possible. Pour arriver aux lignes de chemin de fer, je prends les trains et les bus. C'est souvent très fastidieux. Aller d'un petit endroit à la campagne à un autre petit endroit sans voiture - vous savez ce que je veux dire. Je suis souvent sur la route pendant 3 semaines ou plus. Avec jusqu'à 2.000 photos par jour, j'ai besoin d'un nombre important de piles pour mon appareil photo. Mon téléphone portable et la torche (pour les tunnels) ont également besoin d'énergie.

0599 [2011Aperçu de l'équipement de Christian Jobst en situation au bord d'une ligne ferroviaire abandonnée, dotée ici d'une voie de technique allemande. ©Christian Jobst

 Au bout de quatre jours au plus, j'ai besoin d'une prise de courant. Comme je porte tout mon équipement sur le dos, je voyage avec très peu d'objets. J'ai appris le peu de choses dont on a besoin sur le sentier de randonnée aux États-Unis en 2012. Le sac à dos, la couchette, la tente et le matelas de couchage ne pèsent ensemble que 3 kg. Au fil des ans, j'ai régulièrement développé mon équipement. Au début, il a été difficile de disposer d'un espace de stockage suffisant pour les photos numériques. J'avais l'habitude de transporter un petit ordinateur portable (1,5 kg !), puis à partir de 2017 un disque dur externe avec batterie intégrée (toujours 700 g). Mais la technologie évolue et les articles deviennent plus légers chaque année.

RDS.- Combien de ces promenades photographiques avez-vous faites ?

C.L.- Dans les années 2009-2012 et de 2017 à 2021, j'étais sur la route pendant plusieurs semaines chaque année. En 2017 et 2019, deux mois entiers par an. La période la plus importante est d'avril à mai. Ensuite, en été, la nature est souvent un obstacle (épines, orties, tiques - ce n'est pas agréable).

 Depuis 2009, la seule période où je n'ai pas été sur la route fut 2013 à 2016. Sinon, je recommence chaque année. Actuellement, j'ai parcouru au total un réseau d'un peu moins de 3.300 km à pied en France pour réaliser ces photographies.

JobstEntre Lapeyrouse et Volvic, sur l'itinéraire le plus court reliant Montluçon à Clermont-Ferrand, le faisceau de la gare de Saint-Eloy-les-Mines jouxte une importante usine de matériaux destinés au bâtiment. Le contraste entre le marché potentiel et l'offre ferroviaire sacrifiée est frappant. ©Christian Jobst, Railwalker.de

RDS.- Dans quels pays ?

C.J.- Je voyage exclusivement en France. J'ai fait quelques petits voyages en Allemagne, mais uniquement pour tester mon équipement. Je vais avoir plus de 200.000 photos. Mais je dois dire que je ne suis pas un photographe qualifié. Je prends juste beaucoup, beaucoup de photos et je finis par en avoir de bonnes.

RDS.- Votre motivation est-elle esthétique, archéologique, politique ?

C.J.- Je suis attiré par ces lieux oubliés. Je pense que c'est une honte ce qui est perdu ici. J'admire la quantité de ponts, de tunnels, de murs de soutènement et toutes les autres structures : quel chef-d'œuvre ! La construction de ces lignes était un travail difficile et de nombreux espoirs y étaient attachés. J'ai souvent l'impression de découvrir quelque chose de nouveau, mais ce n'est pas le cas.

JobstGare de Bessèges, sur la courte antenne Robiac-Bessèges, amorcée sur la ligne Alès-Le Teil fermée en 1969 au-delà de Robiac. Ce beau bâtiment à neuf portes était le terminus voyageurs des services TER Alès-Bessèges maintenus jusqu'en 2012. Contraste entre l'ampleur de la gare et l'abandon du service. Mais dans son texte d'accompagnement, le photographe souligne que la vie va y reprendre grâce à la rénovation de cette liaison de 31,5 km. ©Christian Jobst, Railwalker.de

 J'aime aussi être seul sur la route. Les itinéraires de longue randonnée bien connus (chemins de pèlerinage et GR) sont souvent très fréquentés. J'aime être dans des endroits où je ne rencontre personne pendant plusieurs heures. Avec mes photos, j'ai aussi l'impression de documenter quelque chose qui va bientôt disparaître.

 Je photographie l'état fragile d'installations qui sont en train de mourir. Le fait que je sois moi-même cheminot me donne un aperçu des coulisses. J'aime le chemin de fer en tant que moyen de transport et j'ai également voyagé sur les rails pour gagner ma vie, ces voies de transport me sont tout simplement familières, je me sens chez moi ici.

RDS.- Pensez-vous que la suppression des lignes que vous photographiez était généralement justifiée ? Pouvez-vous donner quelques exemples ?

C.J.- Je trouve cela très regrettable pour les lignes structurantes, par exemple lorsque le réseau ferroviaire est laissé avec un grand vide (par exemple Laqueuille-Ussel ou Thiers-Boën). De telles fermetures nuisent à l'ensemble du système ferroviaire à long terme. Pour d'autres lignes satellites, cependant, le bus peut parfois être la meilleure alternative.

JobstSur la ligne Laqueuille-Ussel, dite "ligne des puys", neutralisée alors qu'elle permit jusqu'en 2014 de relier Clermont-Ferrand (et Lyon en-deçà) à Bordeaux par l'itinéraire le plus court en kilométrage. Signal de préannonce neutralisé avec, en arrière-plan, la magnifique chaîne des Puys d'Auvergne. ©Christian Jobst, Railwalker.de

 Avec mon appareil photo, je m'approche du détail. Si les rails datent des années 1880 et que tout le reste est dans un tel état de délabrement que seule une rénovation complète peut y remédier, je doute que l'argent soit bien investi dans une remise en service si le marché potentiel ne s’élève qu’à 200 passagers par jour.

RDS.- Quelles lignes abandonnées vous ont le plus intéressé en France ?

C.J.- La ligne d'Eygurande-Merlines à Montluçon reste très présente dans ma mémoire. J'aurais dû investir plus de temps ici, aujourd'hui je regrette de n'avoir eu que 4 jours pour cette ligne. Objat-Saint-Yrieix est aussi une très belle ligne. J'espère pouvoir la visiter à nouveau. Thiers-Boën était également très belle. Les 15 premiers kilomètres de la ligne de La Mure sont également magnifiques.

RDS.- Au cours de vos promenades, entrez-vous en contact avec des associations d'historiens, de défenseurs du patrimoine, de militants du service public ?

C.J.- Vous serez surpris d'apprendre qu'après tous ces voyages en France, je ne parle toujours pas le français ! Les possibilités de communication sont donc souvent très limitées. Souvent, la caméra doit être utilisée comme seule indication pour expliquer ce que je fais ici. Certains résidents des anciennes gares ou des maisons des gardes ferroviaires sont méfiants. Un étranger, que fait-il ici ? Après tout, je suis hors des sentiers battus.

JobstEntrée d'un des nombreux tunnels de la section Noirétable-Thiers. La ligne Saint-Etienne-Clermont-Ferrand est neutralisée depuis 2016 dans sa partie centrale (aujourd'hui entre Boën et Thiers), suscitant de nombreuses protestations et revendications de réouverture portées par des associations et des élus.  ©Christian Jobst, Railwalker.de

 Avec mes photos, je suis plutôt dans une petite niche de fans de chemins de fer. Vous devez savoir que je ne m'intéresse pas aux locomotives, aux modèles réduits de chemins de fer ou à quoi que ce soit d'autre. J'aime juste marcher sur les pistes et prendre des photos en cheminant. Sur certaines voies, j'étais encore moi-même assis dans le train et, quelques années plus tard, je marche sur la même voie. C'est parfois nostalgique.

Je peux comprendre que la fermeture de lignes ferroviaires provoque des protestations. Je ne peux pas changer la situation, je ne peux que la documenter. Si l'État ne fournit pas les fonds nécessaires à l'entretien, le réseau ferroviaire se réduit. Nous pouvons observer ce triste état de fait en direct partout.  J'espère que la tendance sera bientôt inversée. Ces dernières années, le rétrécissement s'est ralenti, du moins.

RDS.- Rencontrez-vous des personnes locales ? Si oui, que pensent-ils de la fermeture de la ligne que vous suivez ? L'ont-ils connue en service ?

C.J.- Je n'ai pas l'occasion de parler aux gens très souvent à cause de la barrière de langue. Je rencontre parfois une certaine résignation chez les personnes locales. Pour les habitants, la situation à venir (la fin des services ferroviaires) était imminente depuis longtemps et ils n'ont pas été en mesure d'obtenir un quelconque changement. Nombreux sont ceux qui, au départ, ne peuvent comprendre mon intérêt pour les installations ferroviaires. Néanmoins, ils sont heureux qu'un touriste vienne ici, surtout à cause d'une ligne de chemin de fer.

JobstEntre Lapeyrouse et Volvic, au coeur de l'Auvergne, un bâtiment habité jouxte la voie abandonnée à proximité d'un passage à niveau. La liquidation du patrimoine ferroviaire est souvent concomitante de la déflation démographique et de l'effondrement industriel... l'un amplifiant l'autre, dans les deux sens.  ©Christian Jobst, Railwalker.de

RDS.- Outre votre site web, exposez-vous vos photographies par d'autres moyens ?

C.J.- Mais ce que j'aimerais voir à long terme, c'est filmer le sujet de ces randonnées pour un documentaire télévisé. C'est un sujet tranquille et les vieilles lignes de chemin de fer peuvent être mises en scène de façon magnifique si vous êtes passionné par ce sujet. Je pense qu'Arte serait la bonne chaîne de télévision pour cela. Ce n'est qu'un petit sujet, certes. Mais le film « Voyage à Bessèges » (1), qui a été diffusé à la télévision l'année dernière, a montré à quel point cela peut être magnifiquement réalisé.   

- - - - -

(1) Raildusud a consacré un article au film « Voyage à Bessèges » du réalisateur valaisan Manuel Lobmaier :

" Voyages à Bessèges " de Manuel Lobmaier, un film vécu qui démontre la déliquescence du réseau régional français - Raildusud : l'observateur ferroviaire du grand Sud-Est

" Voyage à Bessèges " : ce film, consacré aux tribulations d'un voyageur dans son périple en train depuis Biel, dans le canton suisse du Valais, jusqu'à Bessèges, dans le Gard, montre sans fioritures et à partir d'une expérience vécue l'état de chaos - ou d'agonie - présenté par des pans entiers du réseau ferroviaire régional français.

http://raildusud.canalblog.com



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Commentaires
B
Le pôle d' échange a apporté un réel mieux pour Viotte . Après, oui j' ai connu un projet de meilleur accès du tram, aux abords immédiat de l' entrée (côté parvis) du BV - projet hélas abandonné, car jugé "trop cher" . Et j' avais entendu parler (pas vu de plan) d' un projet de tram-trains (effectivement), avec tunnel pour éviter les cisaillements des rames arrivant de BFCTGV et Devecey (ou y partant), avant que ces rames rejoignent le réseau urbain "coté parvis" (cf plus haut) . C' était un très beau projet.............mais évidemment bien trop cher par rapport au projet finalement retenu.
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P
Pour Belfort Delle, c'était l'esprit tram-train mais avec du matériel classique puisqu'on ne quitte jamais les rails SNCF. Pour Besançon, il y avait de remarquables opportunités d'avoir un réseau tram-train de l'étoile de Besançon, et notamment de relier la gare TGV Besançon Franche Comté à toute la ville de Besançon en tram-train, donc sans rupture de charge. Mais RFF s’y est stupidement (ce n'est pas étonnant) opposé, et le réaménagement de la cour marchandises par le bureau d'étude AREP (l'esprit SNCF pour saccager les opportunités ferroviaires), a définitivement mis fin à toute possibilité de tram-train. Mais bien évidemment, les communicants louangent ce magnifique pôle d’échange multimodal de Besançon Viotte et son éco-quartier.
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B
Ah, vu comme ça, intéressant effectivement . Je pense que, côté matériel, il faut envisager du tram-train . De fait, cette idée n' a été étudiée que pour Besançon et la CAGB (aujourd' hui hui GBM) en 2012, mais plus aucune nouvelle aujourd' hui..............alors que la loi ZFE pointe à l' horizon !
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P
En réponse à BONIN (même nom que BONIN ex chef mécanicien à Noisy le Sec qui a écrit un remarquable livre de souvenirs) la liste des arrêts que j'ai proposés : Gare Valdoie (existant) - Méchelle (rue 1ère Armée) - 3 Chêne (existant) - Hatry (entre pont Leguay et pont Boulloche) - Belfort gare (existant) - Belfort Sud (ancien dépôt à long terme si urbanisation) - Danjoutin (entre Rue Bosmont et pont rue du Coteau) – Andelnans (long terme si projets d’urbanisation) – Sevenans (PN7 long terme IPSE à 900 m et si projets urbanisation) – Méroux TGV – Bourogne (PN12) – Morvillars (ancienne gare) – Grandvillars Ouest (PN17) – Grandvillars Est (ancienne gare) – Joncherey Thiancourt (PN21) – Delle Dauphin (passerelle rue Dauphin) – Delle Alsace (pont Fg d’Alsace). Offre proposée, 18 AR par jour entre Belfort et Delle dont 5 AR prolongés à Delémont. Réorganisation du réseau bus en rabattement sur les gares. Trafic estimé entre 750 000 et 930 000 voyageurs par an.
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B
Entre Belfort et Valdoie, il y a Les 3 Chênes . Après, je ne vois pas d' autre "pang" possible d' ici Valdoie.
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Raildusud : l'observateur ferroviaire du grand Sud-Est
  • Le chemin de fer est indispensable à toutes nos villes et ne doit pas être l'apanage de la seule région-capitale. Les lignes transversales, régionales et interrégionales doivent contribuer à une France multipolaire, équitable au plan social et territorial.
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