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Raildusud : l'observateur ferroviaire du grand Sud-Est
14 février 2021

A deux doigts d’obtenir sa licence voyageurs, Railcoop pourrait lancer ses Lyon-Bordeaux avec des autorails X72500

 Malgré les doutes éprouvés par plusieurs observateurs sur la faisabilité d’une relance en France de trains de voyageurs sur les transversales en « open access » par des sociétés privées, la désormais célèbre coopérative Railcoop poursuit son chemin en accumulant un capital qui va lui permettre d’obtenir sa licence d’entreprise ferroviaire voyageurs. Porteuse du projet-phare de rétablissement de trains de voyageurs dès 2022 entre Lyon et Bordeaux, transversale scandaleusement abandonnée par la SNCF en 2014 avec son ultime parcours, via Brive, la société coopérative d’intérêt collectif Railcoop a atteint le nombre de 5.500 sociétaires pour un capital souscrit et libéré de plus de 1,3 millions d’euros. L’objectif de 1,5 millions d’euros nécessaire à la licence d’opérateur ferroviaire voyageurs est donc à portée de main. (1)

 L'entreprise a informé qu'elle ne pourrait obtenir de matériel neuf dans un premier temps et va se rabattre sur du matériel d'occasion, des X72500 à deux caisses de la SNCF, le temps d'acheter du matériel neuf. Railcoop compte exploiter trois allers-retours quotidiens entre Lyon et Bordeaux, dont un de nuit.

Railcoop, phénomène médiatique portée par la dénonciation du « déménagement » du territoire

 La multiplication des reportages et articles sur Railcoop illustre un véritable phénomène. Derrière l’enjeu strictement ferroviaire, la dénonciation du « déménagement » du territoire aux dépens des villes et départements qui n’ont pas le privilège de figurer au rang de métropoles mondialisées (ou prétendant l’être) prend de l’ampleur. On relèvera aussi la critique d’une conception obstinément centralisatrice et parisienne du transport de masse qu’est le chemin de fer. Un reportage d’Envoyé Spécial, émission de France 2, diffusé le 14 janvier, a encore plus popularisé l’initiative de Railcoop, déjà largement médiatisée par les médias régionaux.

DSCN1888Automoteurs monocaisses de l'ex-région Auvergne sur une relation Montluçon-Clermont-Ferrand à Gannat. Railcoop a organisé une série de rencontres avec les habitants et leurs élus dans les villes qui seront traversées par la future relations Lyon-Bordeaux, dont une précisément à Gannat. Le souci d'enracinement et de soutiens locaux est une marque de fabrique de cette coopérative. ©RDS 

Railcoop mène par ailleurs un travail de proximité particulièrement intense. Durant la deuxième moitié de l’année 2020, la coopérative a organisé une série de réunion dans les municipalités qu’elle entend desservir par ses futurs trains de voyageurs Lyon-Bordeaux – qui pourraient finalement être des autorails. Soucieuse d’impliquer les futurs clients dans son projet, elle propose à ses sociétaires de s’engager dans des cercles de travail thématiques. Huit cercles existaient à la mi-janvier 2020, traitant de sujets tels que « les prochains services annuels voyageurs, le fret, les trains réinventés et les nouveaux services en gare, les cercles locaux » tandis que des cercles sur « train et vélo, un cercle local lyonnaix, train et environnement… » sont projetés, indique Railcoop. Les sociétaires peuvent en proposer de nouveaux. Un conseil d’administration devait se tenir le 6 février.

 « L’actualité de ces cercles et de la vie coopérative en général étant particulièrement riche, une lettre d’information mensuelle dédiée aux sociétaires sera mise en place à compter de février », précise encore la coopérative.

Les collectivités locales s’engagent en nombre : dernièrement la Creuse, Vichy…

 Il est particulièrement notable de relever que les collectivités locales s’engagent en nombre dans la coopérative. En janvier, le conseil départemental de la Creuse, département dont la préfecture, Guéret, serait desservie par les futurs services Lyon-Bordeaux est devenu sociétaire.  Dans le même mouvement, ont adhéré la municipalité de Vichy, ville qui pourtant ne devrait pas être directement desservie mais seulement en correspondance à partir de Saint-Germain-des-Fossés, les municipalités de Bègues à proximité de Gannat (Allier) et de Faux-la-Montagne, entre Limoges et Ussel (sud de la Creuse), ou encore le collectif d’associations Tram-Train Limousin qui milite pour une intensification des dessertes sur « l’étoile à huit branches, sous-utilisée », autour de Limoges, soit 400 km de lignes desservant pour 435.000 habitants. (2)

 Au plan économique, Railcoop a obtenu fin 2020 sa police d’assurance pour couverture des risques d’exploitation, comprenant une garantie qui s’élève à 45 millions d’euros auprès de la grande compagnie helvétique Swiss Re, via le courtier Gras Savoye.

Vers un matériel roulant d’occasion, probablement des X72500 ex-SNCF

 Abordant dans le vif du sujet, c’est-à-dire le matériel roulant pour lequel elle ambitionne un service à bord novateur, Railcoop annonce avoir dû se replier sur l’acquisition auprès de SNCF Voyageurs et des régions d’autorails bicaisses X72500 d’occasion. « Pour pouvoir lancer notre service voyageurs en juin 2022, nous n’avons pas d’autre choix que d’envisager l’utilisation de matériel d’occasion, dans un premier temps » a fait savoir Railcoop fin janvier, expliquant qu’Alstom, avec qui elle discute depuis début 2020 pour l’acquisition de Regiolis Coradia Liner neufs a annoncé à l’automne « qu’il ne serait pas en mesure de nous livrer du matériel neuf pour juin 2022 ».

X72500Automoteur X72500 de l'ex-région Auvergne. Commandés à 117 exemplaires en version principalement bicaisse et minoritairement tricaisse, cette famille d'automoteurs thermiques a été livrée par Alstom entre 1997 et 2002. Aptes à 160km/h avec une puissance notable de 1.200kW, ils ont connu des rétrofits et leur fiabilité reste moyenne. Clin d'oeil de l'histoire ferroviaire, ils ont été déjà sillonné une transversale, celle de Lyon-Nantes, principalement sur la section Lyon-Tours. (Doc. Railcoop) 

 Railcoop précise toutefois que ce matériel « fera l’objet d’une rénovation intérieure et d’adaptations pour améliorer sa fiabilité », remerciant les sociétaires qui lui ont « transmis leur retour d’expérience sur ce matériel et qui lui ont proposé leur savoir-faire pour l’amélioration de ces rames ». Une consultation sera ouverte « pour réfléchir ensemble aux aménagements intérieurs possibles au regard des contraintes techniques du matériel ». Pour autant, la coopérative affirme continuer les discussions avec des constructeurs pour acquérir des matériels neufs destinés à rouler à partir de 2025. On notera que l'exploitation d'une circulation de nuit imposera quelques contraintes d'aménagement à l'exploitant s'il utilise du matériel de type X72500.

Parallèlement, Railcoop prospecte pour d’autres matériels d’occasion et continue des discussions, indique M. Debaisieux « avec des constructeurs pour faire l’acquisition de matériel neuf à partir de 2025 (…) avec Alstom, mais travaillons également avec Stadler, Siemens et Titagarh Firema », respectivement sociétés suisse, allemande et indo-italienne.  (3) 

 En outre, Railcoop développe un partenariat avec Guided Way, l’association ferroviaire de l’école d’ingénieurs Estaca, et poursuit des recherches sur de nouvelles formules de wagons de fret avec les étudiants de Central Supélec.

 La commande de sillons à SNCF Réseau pour Lyon-Bordeaux via Roanne, Saint-germain des Fossés, Gannat, Montluçon, Guéret, Saint-Sulpice-Laurière, Limoges « est prévue en avril, avec confirmation en septembre », a fait savoir M. Debaisieux. Le recrutement des conducteurs et du personnel en gare pour le service voyageurs se fera début 2022, soit une centaine de personnes.

Aller plus loin que Lyon-Bordeaux mais commencer d’abord par le fret

 A plus long terme, Railcoop entend aller plus loin que Lyon-Bordeaux dans le domaine voyageurs. Nicolas Debaisieux. Si, dans un premier temps, « le but est clairement de prendre des parts de marché à la route et de capter la clientèle des cars Macron qui prennent cette ligne », il rappelle que « deux autres lignes ont été notifiées le 25 juin 2020 à l'autorité de régulation des transports (ART), à savoir Toulouse-Rennes et Lyon-Thionville » et ajoute qu’en ce moment « notre groupe de sociétaires réfléchit à d'autres lignes qu'on pourrait développer ».

DSCN3133Rames Corail TER et TGV en gare de Lyon Part-Dieu. La métropole rhodanienne est au centre des projets de Railcoop : outre sa future liaison Lyon-Bordeaux, un avant-projet pour Lyon-Thionville via Dijon, Nancy, Metz. Reste à pérenniser le modèle économique de l'entreprise, qui fonctionnera en "open access", sans subventions et à ses risques et périls. Et à intégrer commercialement ses circulations au reste du réseau voyageurs, afin de faciliter les coorespondances. Ou les limites de la libéralisation franco-européenne. ©RDS 

 Dans le domaine du fret, Railcoop a déjà atteint depuis plusieurs mois un capital suffisant pour commencer une exploitation.  Nicolas Debaisieux explique à Actu Lot : « Notre première ligne fret va s'effectuer sur le parcours Viviez-Decazeville-Capdenac, et la gare de triage de Saint-Jory près de Toulouse. Elle va démarrer d'ici la fin d'année. Là, on va innover a contrario de ce qui se fait déjà, en faisant partir un train tous les jours (à la même heure) plein ou vide (risque assumé). On aura un pool de wagons de transport palettisés. » Il explique qu’il s’agit de lancer « une utilisation à la demande » en privilégiant « la capacité de transport sur le train », permettant aux entreprises de venir au rail grâce aux trois critères que sont le prix, la fiabilité, et la réactivité.

 Reste le modèle économique… et l’insertion dans le système commercial ferroviaire voyageurs

 Actuellement, considéré comme une start-up, « Railcoop vit sur son capital social et est rémunérée par l'arrivée de nouveaux sociétaires », fait savoir Nicolas Debaisieux qui précise dans la foulée que « demain, on le sera par la vente de nos services, d'où le fait d'être économiquement viable » et qie « nous ne percevons aucune subvention publique ». Si l’objectif est ambitieux, on peut légitimement s’interroger sur la viabilité d’un modèle qui s’insère entre les services subventionnés par des autorités organisatrices (Etat pour les Intercités/TET, régions pour les TER) et les services théoriquement rentables exploités aux risques et périls (TGV). Or le système en « open access », qui sera celui des liaisons voyageurs projetées par Railcoop, relève plutôt du marché-type des TER alors que son statut juridique se rapproche de celui des TGV.

 L’autre inconnue, qui est au demeurant le talon d’Achille de « l’open access », est l’insertion de ces services dans la trame commerciale du réseau principal. Même si elle a été malmenée avec la régionalisation – chaque région concoctant plus ou moins sa grille tarifaire -, cette trame commerciale garantit au voyageur, à l’exception notable des Ouigo, de disposer d’un billet unique pour des services divers, TGV+TER par exemple. Ce ne devrait pas être le cas pour les circulations de Railcoop, au même titre que pour les circulations aujourd’hui disparues de Thello. Rappelons que cette compagnie italienne a dû installer des distributeurs automatiques spécifiques dans chaque gare desservie par ses trains.

La question délicate de l’acquisition par le client d’un voyage complexe avec correspondances

 Ainsi, l’obtention d’un billet complexe alliant une section parcourue sur le Lyon-Bordeaux de Railcoop puis une correspondance TER ou Intercités (vers Clermont-Ferrand à partir de Gannat ou Saint-Germain-des-Fossés, ou vers  Cahors à partir  ou Brive à partir de Limoges par exemple) nécessitera deux démarches commerciales auprès de deux guichets ou deux sites internet, et deux titres de transports. Le calcul de la correspondance devra être opéré par le client en se référant à deux systèmes horaires distincts et deux réglementations différentes (réservation ou non, échanges possibles ou non).

DSCN1874Gare de Gannat. Jadis à la jonction du réseau du Paris-Orléans (vers Montluçon) et du PLM (vers Clermont-Ferrand, Saint-Germain-des-Fossés, La Ferté-Hauterives), elle a perdu sa dernière fonction de correspondances avec la suppression du Lyon-Bordeaux par Montluçon en décembre 2012, ne conservant plus que les TER Montluçon-Clermont-Ferrand. La ligne (à double voie) Saint-Germain-des-Fossés-Gannat n'est plus parcourue que par des trains de fret. ©RDS 

 On touche là aux limites de la déréglementation négociée par les Etats et imposée par l’Union europénne en matière de transport ferroviaire de voyageurs. « L’open access » fait fi de la nature intégratrice des réseaux ferroviaires, qui veut que le train soit perçu de façon générique  comme un service ferroviaire susceptible de nécessiter l’emprunt de plusieurs véhicules successivement sur un même réseau. « Prendre le train » signifie « entrer sur le réseau ferroviaire ».

 Le succès commercial et la pérennité financière de Railcoop pourraient in fine bénéficier d’une collaboration avec les services TER régionaux des deux régions desservies (Auvergne-Rhône-Alpes et Nouvelle-Aquitaine) qui pour l’instant se contentent d’observer. Avec son modèle dynamique, novateur, enraciné et économique, il pourrait alors s’agir d’une intégration gagnant-gagnant.  Rappelons toutefois que les relations inter-régionales relèvent par essence des Intercités/TET et qu’à ce titre le premier responsable de l’abandon de Lyon-Bordeaux par la SNCF est l’Etat, qui a retiré la relation de son catalogue malgré son évidente fonction structurante, nationale et d’équilibre du territoire.

- - - - -

(1) Lien vers le site de Railcoop :
Accueil | RAILCOOP

Railcoop est un changement de prisme de lecture du terme "rentabilité". Faire rouler des trains dans les territoires ruraux et entre les petites et moyennes villes, captives de la voiture, est une alternative socialement très attendue. C'est aussi une réponse concrète et coopérative à notre besoin de décarboner les mobilités.

https://www.railcoop.fr
(2) Lien vers le site du Collectif Tram-train Limousin :
Le TramTrain | TramTrain Limousin

Le TramTrain Limousin est à la fois une nouvelle strate de transport, la synchronisation de tous les services de mobilité et l'ambition de proposer un autre développement pour le territoire.

https://www.tramtrain-limousin.fr
(3) Lien vers l'entretien avec Nicolas Debaisieux sur Actu.fr:
Lot. Premiers passagers en 2022 pour les trains de Railcoop

À peine deux ans après sa naissance, Railcoop, installée près de Figeac, est en passe de devenir le premier opérateur ferroviaire français sous statut coopératif et ambitionne de faire rouler des trains de passagers dès 2022 et de marchandises dès la fin de cette année 2021.

https://actu.fr

 

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Commentaires
O
Excellente analyse (vous me précédez !).<br /> <br /> <br /> <br /> Aucune subvention publique... mais des sociétaires publiques d'une entreprise privée. Etrange modèle, qui évidemment pose la question de la prise en charge du déficit d'exploitation sur des liaisons où le cabotage est structurellement dominant. Que diront les collectivités devenues sociétaires quand elles seront sollicitées pour éponger les pertes ?<br /> <br /> <br /> <br /> Quant au matériel, partir avec des 72500, c'est quand même une aventure. Le handicap va être lourd. Qui va maintenir le parc ? Qui va le rénover ? Quand ? Car pour que des rames garées bon état soient remises en service, il va falloir faire des travaux. L'intérieur doit avoir un peu moisi.<br /> <br /> <br /> <br /> Et pour un des allers-retours de nuit, le 72500, ce n'est quand même pas l'idéal pour le niveau sonore et la quiétude du sommeil.<br /> <br /> <br /> <br /> Pour la remarque de Hugor sur "faire payer des entités publiques". C'est quand même le principe du service public : heureusement que l'Etat a transféré la charge aux Régions en 1997 sinon il ne resterait plus grand chose... et à l'époque, le transfert de charge a été accompagné d'un transfert de ressources (ça s'est gâté en 2002). Mais c'est comme cela que fonctionnent tous les transports régionaux. Le sujet est donc d'avoir une organisation qui optimise l'usage à un coût acceptable pour la collectivité.<br /> <br /> <br /> <br /> J'ai beau cherché, je ne trouve absolument aucune explication de Railcoop sur la façon de gérer ce déficit structurel (peut-être moindre sur Lyon - Bordeaux qu'il ne l'était avec la SNCF) inhérent à la nature des relations proposées.
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H
Ayant vu le reportage de FR2 et suivant le projet depuis ces débuts, je reste dubitatif sur cette SCOP :<br /> <br /> <br /> <br /> Premièrement, la société se présente comme une SCOP mais la recherche de sociétaire ressemble plus à un appel au don qu'à un projet d'investissement.<br /> <br /> <br /> <br /> Comme vous l'écrivez : "Reste le modèle économique" , pourquoi pas mettre 100 euros pour avoir une part et faire avancer le projet MAIS qui voudrait investir des milliers d'euros ( puisqu'on parle d'investir dans une SCOP) si le modèle économique n'est pas déterminé ? <br /> <br /> Où est le business plan ? <br /> <br /> Où est le prévisionnel financier ?<br /> <br /> <br /> <br /> Si on investit, c'est pour avoir une rentabilité et placer de l'argent, ce n'est pas sérieux.<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> "les collectivités locales s’engagent en nombre dans la coopérative." plus loin =><br /> <br /> "Nous ne percevons aucune subvention publique" dixit le président de Railcoop.<br /> <br /> <br /> <br /> Les collectivités locales tirent leur ressource d'argent public.<br /> <br /> C'est donc une manière déguisée de faire payer encore à des entités publics, le transport public.<br /> <br /> Après les régions qui sont organisatrices de transport ferroviaire, maintenant les collectivités et départements qui paient à la place de l'Etat.<br /> <br /> <br /> <br /> Pour finir, on voit bien qu'ils n'y connaissent peu dans le domaine ferroviaire.<br /> <br /> On voit durant le reportage qu'ils cherchent des wagons.<br /> <br /> <br /> <br /> Avec 4 ou 5 rebroussements sur Lyon-Bordeaux, si on réfléchit un temps soit peu au temps de parcours, il est évident que la solution ferroviaire passe par des automotrices pour moins perdre de temps sur un trajet déjà long parcours.<br /> <br /> <br /> <br /> Bref, pour moi un beau plan marketing qui ne décollera pas plus que Locomore.
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T
La vente de billets combinés devraient être une prérogative du gestionnaire d’infrastructure (SNCF réseau) comme les gares. Chaque exploitant de train voyageur (voire même d'autocar) desservant une gare devrait déclarer ses prix et ses places disponibles à SNCF réseau. Ce dernier fusionnerait les données pour les restituer dans un système d'information et de paiement mis à disposition des tous les exploitants, les guichets ou bornes en gare ou sites internet de SNCF Réseau ou des agences de voyage physique ou en ligne.
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L
Railcoop , que proposez vous en matières de ferroutage ??? Gros potentiel sur Lyon Bordeaux .
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M
Bonsoir, <br /> <br /> <br /> <br /> Concernant les X72500 tricaisses de Rhône-Alpes , il y en a une dizaines de garés à l'abri des regards entre les gares de Moulins sur Allier et Varennes sur Allier dans une ancienne base militaire.. sur le Bourbonnais. <br /> <br /> Ils ne demandent qu'à reprendre du service. <br /> <br /> <br /> <br /> Avec aussi des RRR ex Auvergne....réformées
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Raildusud : l'observateur ferroviaire du grand Sud-Est
  • Le chemin de fer est indispensable à toutes nos villes et ne doit pas être l'apanage de la seule région-capitale. Les lignes transversales, régionales et interrégionales doivent contribuer à une France multipolaire, équitable au plan social et territorial.
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