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Raildusud : l'observateur ferroviaire du grand Sud-Est
25 octobre 2019

Montpellier-Nîmes : dernière étape pour un renouvellement voie-ballast sans trop d'impact sur le trafic voyageurs*

AGC à Castelnau-le-Lez, direction Montpellier sur voie impaire neuve (mars 2019). Cl. RDS

(* Mis à jour le 25 octobre 2019)

 Après un renouvellement voie-ballast (RVB) de la voie impaire Nîmes-Montpellier au  4e trimestre  2018, puis des renouvellements d’aiguillages au 1er semestre 2019, SNCF Réseau lance le RVB de la voie paire Montpellier-Nîmes ce 30 septembre. Ce chantier d’une durée de  plus de trois mois est programmé de nuit pour ne pas impacter le principal du trafic. La section Nîmes-Montpellier de la transversale sud est la plus chargée du réseau ferré d’Occitanie avec quelque 120 circulations par jour deux sens confondus, et ce malgré l’existence en parallèle du CNM, le contournement de Nîmes et Montpellier, sur lequel environ 75% du trafic fret a d’ores et déjà basculé.

 Le chantier mobilisera  400 agents, cheminots de SNCF Réseau et techniciens de Meccoli-ETF qui opèrent en particulier sur le train-usine « suite rapide » qui assure en un seul passage le renouvellement des rails, des traverses et du ballast.

 L’ensemble de ce renouvellement de voies, d’un coût global de 135 millions d’euros, devait s’accompagner du remplacement de quelque 70 poteaux caténaires de cette section de ligne longue de 49,8 km entre les gares de Montpellier-Saint-Roch et de Nîmes. Rappelons que l'électrification de la section Nîmes-Sète  (78km) fut réalisée par la SNCF entre 1943 et 1947 afin de reporter à Nîmes le relais-traction effectué jusque-là à Sète, gare frontière entre l’ex-compagnie du Midi, en traction électrique depuis Toulouse, et l’ex-PLM, en traction thermique. La section Nîmes-Tarascon ne fut mise sous tension que treize ans plus tard, en 1960. De nombreux  poteaux caténaires d’origine, en treillis métalliques, ont nécessité depuis plusieurs années un étayage pour assurer leur verticalité.

 L’impact de ce RVB sur le trafic voyageurs au cours de ce quatrième trimestre 2019 est limité au maximum avec, outre les ralentissements ponctuels classiques, pour seules suppressions les parcours Nîmes-Montpellier des premier et dernier TER Nîmes-Narbonne, une limitation à Montpellier du dernier TER Narbonne-Nîmes et du 4 au 30 novembre la limitation à Narbonne de trois Intercités. Des travaux opérés dans une relative discrétion.

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Raildusud : l'observateur ferroviaire du grand Sud-Est
  • Le chemin de fer est indispensable à toutes nos villes et ne doit pas être l'apanage de la seule région-capitale. Les lignes transversales, régionales et interrégionales doivent contribuer à une France multipolaire, équitable au plan social et territorial.
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